Procès en appel du crash du Rio-Paris
Seize ans après le tragique crash du vol Rio-Paris AF447, le procès en appel pour homicides involontaires de la compagnie Air France et du constructeur Airbus s'est ouvert à la cour d'appel de Paris pour une durée de deux mois.
Le 1er juin 2009, le vol AF447 s'est abîmé en pleine nuit dans l'Atlantique, causant la mort des 228 personnes à bord. Les boîtes noires ont confirmé que l'accident avait été déclenché par le givrage des sondes de vitesse Pitot alors que l'avion survolait une zone météo difficile près de l'équateur.

Les débats hautement techniques du procès sont entrecoupés de moments d'émotion lors des témoignages des familles des victimes. Air France et Airbus risquent une amende pouvant aller jusqu'à 225 000 euros en cas de condamnation. ## Procès en appel sur le crash de l'AF447
Dans le cadre du procès en appel de l'affaire du crash de l'AF447, 281 des 489 parties civiles initiales se sont joints à l'appel, portant sur 20 000 cotes de procédure réparties sur 105 tomes. Pour les familles des victimes, ce procès est crucial, représentant leur dernier recours pour obtenir justice.
Accusations envers Air France et Airbus
Air France est accusé de ne pas avoir fourni une formation adéquate aux pilotes pour faire face aux situations de givrage des sondes Pitot, tandis qu'Airbus est pointé du doigt pour avoir minimisé les défaillances des sondes anémométriques et n'avoir pas pris les mesures nécessaires pour avertir les compagnies aériennes équipées. Les deux entreprises contestent les accusations qui leur sont adressées.
Déroulement du procès et témoignages
Le PDG d'Airbus, Guillaume Faury, a déclaré devant la cour d'appel ne pas reconnaître les charges qui pèsent sur sa société, affirmant son engagement envers la sécurité aérienne. Le procès prévoit des auditions de témoins et d'experts au cours du premier mois, avec les représentants d'Airbus et Air France attendus pour être interrogés à partir du 27 octobre.