Des sages qui n'aiment pas se faire avoir
Ah, le sénateur Laurent Duplomb n'en démord pas ! Malgré la petite censure du Conseil constitutionnel sur sa loi visant à réintroduire l'acétamipride, il envisage déjà un nouveau texte. Les sages ont été un peu tatillons, trouvant que l'encadrement n'était pas assez strict. Comme si c'était si compliqué de légaliser un petit pesticide controversé !
Les opposants qui se comptent par millions

Pourtant, la polémique autour de cette réintroduction ne faiblit pas. Plus de 2,1 millions d'opposants se sont mobilisés pour demander l'abrogation de cette loi. Apparemment, ça dérange un peu quand on veut réintroduire un pesticide dont on n'est pas sûrs des conséquences sur la santé.
Le bal des producteurs de betteraves et de noisettes
Les producteurs de betteraves et de noisettes ont fait pression pour ce retour en arrière, arguant que sans l'acétamipride, leurs cultures étaient menacées. Comme quoi, rien de tel qu'un bon vieux pesticide pour résoudre tous les problèmes. Peut-être que les abeilles et les écosystèmes vous diront merci, qui sait ? ## Les sages se la jouent écolos
Les sages ont estimé que, « faute d’encadrement suffisant », cette mesure était contraire au « cadre défini par sa jurisprudence, découlant de la Charte de l’environnement », selon un communiqué. En gros, les néonicotinoïdes c'est pas copain avec la nature, surtout les petits insectes et les oiseaux. Et en plus, ça peut même filer des problèmes de santé aux humains. Ah bah c'est ballot tiens !
Le ministre de la santé préfère pas trop jouer avec la santé humaine
Le ministre de la santé, Yannick Neuder, a appelé vendredi sur France Inter à une réévaluation de l’impact sur la santé humaine de l’acétamipride par les autorités sanitaires européennes. En gros, si ça nous rend malade, on va éviter de l'utiliser, logique non ? Mais bon, tant qu'on ne parle que de santé, on s'en fiche un peu, c'est que des néonicotinoïdes après tout !
La FNSEA râle et les écolos partent en guerre
La FNSEA, premier syndicat agricole, a dénoncé une décision « inacceptable ». Quant au groupe écologiste à l’Assemblée, il a fait part de son intention de déposer une proposition de loi pour tenter d’obtenir « une abrogation totale » de la loi. La guerre est déclarée entre les défenseurs des abeilles et les défenseurs des pesticides, ça va chauffer !