Plaidoiries enflammées lors du procès de Cédric Jubillar: la partie civile dénonce un paroxysme du féminicide

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Plaidoiries marquantes des parties civiles

Les parties civiles ont défendu mardi 14 octobre une enquête "exhaustive" mettant en lumière un "paroxysme du féminicide" au procès de Cédric Jubillar. Elles ont dénoncé une stratégie de défense utilisant des "subterfuges cruels" pour la famille de Delphine, disparue en décembre 2020.

Des accusations lourdes contre Cédric Jubillar

Les avocats des parties civiles ont décrit Delphine comme une infirmière de nuit exceptionnelle, tournée vers les autres et ne se plaignant jamais. Ils ont critiqué l'accusé, Cédric Jubillar, le qualifiant d'antithèse de son épouse et le décrivant comme cynique et désinvolte. Les avocats ont souligné l'importance des pièces à charge et affirmé que Cédric Jubillar avait bien tué son épouse.

Réponses de la défense et demande de clarté

La défense, critiquée pour ses attaques sur des détails sans importance selon les parties civiles, n'a pas demandé l'annulation d'actes de procédure. Malgré les accusations portées contre Cédric Jubillar, la défense maintient sa position dans une affaire "sans corps, sans scène de crime, sans aveux". ## Plaidoirie des parties civiles dans le procès de l'affaire Delphine Jubillar

En fin de matinée, l'avocat Me Mourad Battikh a invité les jurés à se plonger dans la nuit du 15 décembre, reconstituée à partir des preuves recueillies contre M Jubillar, démontrant le crime à travers différents éléments.

Il a repris le témoignage du fils du couple, Louis, évoquant une dispute entre les parents, les lunettes brisées de l'infirmière et le téléphone de la disparue qui continue à émettre près de son domicile, écartant ainsi certaines hypothèses.

De son côté, Me Pauline Rongier a demandé aux jurés de condamner l'accusé malgré l'absence de corps, qualifiant cette affaire de "cas d'école" voire un "paroxysme du féminicide". Elle a décrit l'isolement, le dénigrement, la surveillance et les violences exercées sur Delphine par son mari.

Les plaidoiries des parties civiles se poursuivront mercredi matin, suivies du réquisitoire des avocats généraux, avant les plaidoiries de la défense toute la journée de jeudi. Vendredi, la présidente donnera une dernière fois la parole à l'accusé pour lui permettre de s'exprimer.