Un procès sous tension : réclamations de peine pour un meurtre sans corps

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Un réquisitoire sans concession

Lors du procès de Cédric Jubillar, l'avocat général a réclamé une peine de trente ans de réclusion criminelle à l'encontre de l'accusé. Jugé pour le meurtre de son épouse Delphine, disparue en décembre 2020, l'accusé a maintenu son innocence malgré les contradictions relevées et sa nervosité lors de l'audience.

Une condamnation demandée

L'avocat général a insisté sur la nécessité d'une condamnation ferme pour ce "meurtre aggravé", alors que le corps de la victime n'a jamais été retrouvé. Cédric Jubillar, peintre plaquiste de 38 ans, risque donc une lourde peine de réclusion criminelle selon les réquisitions prononcées devant la cour d'assises du Tarn.

Les parties civiles exigent une enquête approfondie

Mardi, les parties civiles ont demandé une enquête approfondie pour faire la lumière sur le féminicide de Delphine. Elles ont dénoncé les subterfuges de la défense qui ajoutent à la douleur de la famille après cinq ans de souffrance.

Une douleur qui ne finit pas

L'avocat des frères et sœur de Delphine a décrit l'absence de la jeune femme comme une douleur persistante et corrosive. Delphine, une infirmière de 33 ans, était une personne exceptionnelle selon lui.

Regrets pour les attaques cruelles de la défense

Le doyen des avocats des parties civiles a exprimé son mécontentement face aux attaques ciblées de la défense qui ne contribuent pas à la compréhension globale de l'affaire, malgré le manque de coopération de leur client.

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