Révélations lors du procès des suspects bulgares dans l'affaire des mains rouges sur le Mémorial de la Shoah

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Début du procès des suspects bulgares dans l'affaire des mains rouges

Le procès des quatre hommes de nationalité bulgare impliqués dans l'affaire des mains rouges taguées en mai 2024 sur le Mémorial de la Shoah débute à Paris. Trois des accusés se présentent comme de simples exécutants guidés par l'appât du gain, rejetant toute motivation idéologique.

Stratégies de déstabilisation étrangère visant la société française révélées

L'affaire des mains rouges met en lumière les tentatives de déstabilisation étrangère visant à semer le trouble et créer des fractures au sein de la société française. Les prévenus sont impliqués dans une série de tags visant à perturber l'ordre public.

Identification des suspects grâce à des preuves matérielles

Les suspects ont été identifiés grâce à l'analyse des images de vidéosurveillance, des lignes téléphoniques, des réservations de vols et d'un hôtel. Ils ont agi sous la direction d'un individu qu'ils présentent comme le chef de l'opération, se dédouanant de toute responsabilité morale. ## Opérations de déstabilisation : un militant nationaliste au cœur de l'affaire

Georgi Filipov, militant nationaliste, se retrouve au cœur d'une affaire d'opérations de déstabilisation en France. Recruté par Mircho Angelov pour un projet visant à mettre fin au conflit Israël-Palestine, Filipov suscite des interrogations en raison de son passé controversé.

L'ombre de la Russie plane sur l'affaire

L'information judiciaire a mis en évidence une possible ingérence russe dans cette affaire, avec des actions de déstabilisation orchestrées par les services de renseignement moscovites. D'autres affaires similaires sont également évoquées, mettant en lumière des tentatives d'ingérences étrangères en France.

Procès en cours pour les prévenus

Deux Bulgares impliqués dans ces opérations de déstabilisation sont poursuivis pour dégradations en réunion et pour association de malfaiteurs. Un quatrième prévenu, accusé de complicité, est également concerné. Tous risquent une peine maximale de sept ans de prison et une amende de 75 000 euros.