Mehdi Nemmouche abandonne son appel : les journalistes français satisfaits de sa condamnation à perpétuité

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Mehdi Nemmouche renonce à faire appel de sa condamnation à perpétuité

Le djihadiste Mehdi Nemmouche, condamné en mars à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir été un geôlier en Syrie de l’organisation Etat islamique, a décidé de ne pas faire appel de sa condamnation. Sa décision met fin à toute possibilité d'appel.

Identification par des journalistes français

Identifié par quatre journalistes français détenus dans les prisons de l’EI en Syrie, Mehdi Nemmouche avait été condamné le 21 mars à la réclusion à perpétuité assortie d'une période de sûreté de vingt-deux ans. Il avait été reconnu comme le geôlier des journalistes Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres après l'attaque du Musée juif de Bruxelles en 2014, pour laquelle il avait déjà été condamné.

Déclarations lors du procès

Tout au long du procès qui s'était déroulé pendant cinq semaines en février et mars à Paris, Mehdi Nemmouche, âgé de 40 ans, avait affirmé avoir rejoint l'EI pour combattre Bachar Al-Assad et avait nié avoir rencontré les journalistes français. ## Mehdi Nemmouche condamné à la réclusion criminelle à perpétuité

Mehdi Nemmouche a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de vingt-deux ans. La cour d’assises spéciale de Paris a étendu le périmètre des victimes reconnues à l’ensemble des 25 journalistes et humanitaires occidentaux kidnappés en Syrie, dont certains ont été assassinés dans des vidéos de propagande.

Nicolas Hénin, l'un des survivants des geôles de l’État islamique, a exprimé sa satisfaction quant à la décision de Mehdi Nemmouche de se désister de son appel. Il a partagé ce sentiment sur le réseau social Bluesky.

Un deuxième procès est prévu pour un des coaccusés, le Syrien Kaïs Al-Abdallah, identifié comme l’ancien numéro deux de l’EI à Rakka et impliqué dans l’enlèvement des otages français. Il a été condamné en première instance à vingt ans de réclusion criminelle.