La loi sur la durée des étrangers en rétention jugée trop soft
Aloha les amis, c'est avec beaucoup d'excitation que nous vous annonçons la promulgation de la loi sur la durée maximale de rétention des étrangers en Europe. Attention, retenez votre souffle, car ça va être du lourd !
Des mesures choc pour les étrangers dangereux
Alors, la mesure phare de Bruno Retailleau, qui voulait passer le temps maximal d'enfermement en centre de rétention administrative de trois à sept mois pour les étrangers condamnés pour des faits graves ou présentant un risque majeur pour l'ordre public, a été zappée. Dommage, on aurait pu assister à une véritable compétition de record de rétention, avec même des médailles à la clé.

Mais ne vous en faites pas, on a quand même quelques pépites croustillantes. Entre autres, la police pourra maintenant prendre les empreintes digitales et les photos des étrangers en rétention, même s'ils sont un peu récalcitrants. Ben oui, on ne va quand même pas embêter les policiers avec des détails comme le consentement des intéressés.
Et pour couronner le tout, les demandeurs d'asile risquant de s'échapper pourront désormais être assignés à résidence. Dans quel monde vit-on où les gens pensent à fuir au lieu de profiter de la super ambiance des CRA ?
Conclusion
En somme, la nouvelle loi sur la rétention des étrangers en Europe, censurée ici et là, nous offre un spectacle haut en couleurs. Entre les empreintes digitales forcées et les assignations à résidence surprises, les autorités n'ont pas fini de nous surprendre. À quand les paillettes et le champagne pour fêter les perles de l'administration ? ## On ne plaisante pas avec les étrangers sans papiers
La loi précise que ces deux dernières mesures sont applicables uniquement à une personne étrangère qui n’est titulaire d’aucun document de séjour en cours de validité. Ah, heureusement que la loi est là pour nous rappeler à quel point il est important de différencier les bonnes personnes des mauvaises, n'est-ce pas ?
L'incarcération, une affaire de chiffres
L’allongement, de 90 à 210 jours maximum, de l’enfermement dans les CRA des étrangers condamnés pour des faits graves ou présentant un risque majeur pour l’ordre public, mesure phare de cette loi défendue par le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau avait été censurée jeudi dernier par le conseil Constitutionnel, après avoir été adoptée par le Parlement le 9 juillet. Ah zut, Bruno Retailleau va devoir revoir ses chiffres pour mieux faire passer la pilule de la détention prolongée.
Promesses électorales en vue
Garante du respect de la Constitution, elle avait également censuré la suspension automatique de la remise en liberté prononcée par un juge d’une personne enfermée, après un appel formulé par l’administration ou le ministère public. Dès le lendemain de la censure de la loi, défendue par le ministre de l’intérieur dès son arrivée place Beauvau, Bruno Retailleau a promis un nouveau texte pour réintroduire les principales mesures retoquées. Ah la politique, une affaire de promesses non tenues et de réformes à répétition !
