Proposition de loi pour restreindre l'accès aux réseaux sociaux aux mineurs
Une proposition de loi déposée par les députés macronistes propose d'interdire l'accès aux réseaux sociaux aux moins de 15 ans. Cette mesure reprend les recommandations de la commission d'enquête parlementaire sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs, qui avait remis un rapport en septembre.
Mesures prises et justification

La rapporteuse de la commission met en avant un âge de 15 ans, largement soutenu par la communauté scientifique. Cette restriction vise principalement les plateformes de vidéos en continu telles que TikTok, YouTube, Snap, X, WhatsApp ou Discord. Les réseaux sociaux de messagerie instantanée sont pour l'instant exclus de cette interdiction.
La proposition de loi inclut également un couvre-feu numérique pour les 15-18 ans, de 22 heures à 8 heures du matin, afin de préserver le sommeil des adolescents et leur santé mentale. ## Proposition de loi sur l'interdiction des smartphones au lycée et la négligence numérique
Une proposition de loi visant à étendre l'interdiction des smartphones aux lycées et à introduire la question de la "négligence numérique" dans la législation est actuellement en discussion. Cette mesure vise à sensibiliser sur les dangers liés à une exposition excessive aux écrans, en particulier pour les jeunes enfants.
Campagnes de prévention et réunions publiques
La proposition de loi prévoit également le développement de campagnes de prévention, similaires à celles menées pour la sécurité routière, afin d'informer un maximum de Français sur les risques liés à l'utilisation des réseaux sociaux. Parallèlement, le parti Renaissance organise des réunions publiques sur le rapport des enfants aux écrans, dans le but de sensibiliser un large public à cette problématique.
Débat sur l'interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans
Malgré le soutien de 121 signataires à la proposition de loi, des désaccords persistent concernant l'interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans, une mesure soutenue par Emmanuel Macron. Certains estiment que cela reviendrait à décharger les géants du numérique de leur responsabilité, alors que d'autres y voient une mesure nécessaire pour protéger la santé et la sécurité des jeunes.
