Adoption d'une loi aux Etats-Unis empêchant les transitions médicales pour les mineurs trans
La Chambre des représentants des États-Unis a adopté une proposition de loi interdisant les traitements de transition de genre pour les mineurs transgenres. Ce texte controversé, porté par l'élue de droite Marjorie Taylor Greene, doit encore être approuvé par le Sénat.
Un texte critiqué par les associations de défense des droits LGBTQIA+

La proposition de loi, votée avec 216 voix pour et 211 contre, vise à empêcher les mineurs trans d'accéder aux soins d'affirmation de genre. Les opérations visant à changer le corps d'un mineur pour correspondre à un autre sexe seraient interdites, avec des peines allant jusqu'à dix ans de prison pour les contrevenants.
Controverses autour de la législation et impact sur la santé des jeunes trans
Cette loi, inspirée par les actions de l'administration Trump, suscite des débats concernant les droits des personnes transgenres. Les protocoles médicaux actuels aux États-Unis recommandent des interventions sociales et, éventuellement, hormonales pour les jeunes trans, mais la législation proposée remettrait en question ces pratiques. ## Restriction de l'accès aux soins pour les personnes trans aux États-Unis
Le président américain a fait de la restriction de l’accès aux soins de santé pour les personnes trans et de la minimisation de leur existence une priorité. Il a ordonné l’exclusion des personnes transgenres des forces armées, a supprimé toute mention de celles-ci des sites Web fédéraux, et autorisé les agences fédérales à couper les subventions des écoles permettant aux athlètes transgenres de concourir dans des championnats féminins.
La réaction des défenseurs des droits des personnes LBTQIA+
Malgré l’attention disproportionnée portée aux personnes transgenres par l’administration Trump, elles ne représentent que 0,6 % de la population selon une étude du Williams Institute. Le projet de loi de Greene a été qualifié de "législation antitransgenre la plus extrême jamais envisagée par le Congrès" par des organisations de défense des droits civiques.
Des pratiques dénoncées comme des mutilations
La proposition de loi vise à restreindre les traitements médicaux pour les personnes transgenres, tout en soutenant des opérations irréversibles sur les enfants intersexes. Ces opérations, dénoncées comme des mutilations par les associations, soulèvent des questions sur les libertés individuelles en matière de santé et de décision sur son propre corps.
