Un gendarme admet une erreur lors du procès Jubillar
Un gendarme a plaidé une « erreur » lors du procès de Cédric Jubillar, en réponse aux accusations de « falsification » des coordonnées de l'amant de Delphine Jubillar.
Il a reconnu avoir commis une erreur dans les copier-coller, ce qui a conduit à la présence des coordonnées de l'amant dans une liste de numéros détectés près du domicile des Jubillar la nuit de la disparition. L'amant avait affirmé ne jamais avoir été à Cagnac-les-Mines, indiquant qu'il devait s'agir d'une explication informatique.

Lors du procès, le gendarme a insisté sur le fait que l'amant n'était à aucun moment sous les relais de Cagnac-les-Mines selon les données de la fadette de son numéro. ## Scandale lors de l'audience
Lors de l'audience, Me Alexandre Martin a dénoncé un véritable scandale, qualifiant la procédure de falsifiée. Il a affirmé que les enquêteurs avaient intentionnellement caché la détection supposée du téléphone de l'amant.
Réactions des parties concernées
L'amant a nié avoir jamais été à Cagnac-les-Mines, avançant qu'il devait y avoir une explication informatique pour la présence de son numéro sur la liste incriminée. De son côté, Me Emmanuelle Franck, avocate de Cédric Jubillar, a exprimé son étonnement face à cette réponse, se demandant si elle était crédible.
Transparence et précision nécessaires
La présidente de la cour d'assises a souligné l'importance de la transparence dans les procédures judiciaires, notant que plus elles sont claires, moins elles suscitent de discussions. Le gendarme impliqué dans l'affaire a quant à lui admis qu'il n'avait pas été suffisamment précis dans ses déclarations.