Un ancien gendarme relaxé en appel après la mort d’un étudiant
Un ancien gendarme condamné en première instance pour la mort d’un étudiant après un tir de taser en 2013 a été relaxé en appel. Il avait été jugé pour "homicide involontaire" après avoir utilisé son pistolet électrique pour séparer deux cousins qui se battaient.
Circonstances de l'affaire

En novembre 2013, les pompiers avaient été appelés pour intervenir lors d'une bagarre impliquant des cousins. Sur place, une situation tendue a conduit à l'utilisation du taser par l'ex-gendarme sur l'étudiant réunionnais. Malgré les tentatives de réanimation, le jeune homme est décédé.
Décision de la cour d'appel
La cour d'appel d'Orléans a relaxé l'ancien gendarme, annulant ainsi sa condamnation en première instance. Cette affaire soulève des questions sur l'utilisation des armes non létales par les forces de l'ordre et les situations de violence lors d'interventions. ## Relaxation du gendarme par la cour d'appel d'Orléans
Lors du procès en appel tenu le 22 septembre dernier, la cour d'appel d'Orléans a relaxé l'ancien gendarme âgé de 37 ans, condamné en première instance pour l'utilisation prolongée d'un taser ayant entraîné la mort d'un étudiant en novembre 2024.
Décision conforme au droit
La cour d'appel a estimé que l'ancien gendarme avait fait un usage "absolument nécessaire et proportionné" de son pistolet électrique, dans le respect des conditions prévues par la loi. Cette décision met fin au calvaire judiciaire du client de l'avocat de la défense, Me Laurent-Franck Liénard, sauf pourvoi en cassation des parties civiles.
