Report d'un an de l'application de la loi contre la déforestation
Les pays de l’UE ont approuvé un report d’un an de l’entrée en vigueur de la loi contre la déforestation. Suite à la demande de l’Allemagne et de l’Autriche, critiques à l’égard du texte, les Etats européens ont également validé une clause de revoyure prévue en avril 2026, pour réexaminer le règlement avant sa mise en place.
Ce texte, considéré comme novateur par les organisations environnementales, a pour objectif d'interdire la commercialisation en Europe de produits provenant de terres déboisées après 2020, tels que l'huile de palme, le cacao, le café, le soja et le bois. Il est vivement contesté par les acteurs de l'agrobusiness et certains pays comme le Brésil et les Etats-Unis.

La Commission européenne avait évoqué des problèmes informatiques pour la mise en place du système de traçabilité des produits, ce qui a conduit à ce report supplémentaire. Après avoir envisagé un délai d'un an, Bruxelles a finalement proposé aux Vingt-Sept de repousser la loi de six mois. ## L'Union européenne prévoit une mise en place du règlement contre la déforestation pour la fin de 2026
Les pays européens, menés par l'Allemagne, ont décidé de renforcer le règlement contre la déforestation, craignant des surcoûts pour leurs forestiers. Le compromis sera soumis au Parlement européen en vue d'une entrée en vigueur à la fin de 2026.
Des réactions mitigées face aux atermoiements autour de cette loi
Les retards et incertitudes entourant la mise en place de ce règlement suscitent la colère des ONG, remettant en question la réelle intention de l'UE. Les entreprises, ayant investi des millions en préparation de cette réglementation, se sentent déstabilisées par ces reports.
Des oppositions de la part de géants de l'agrobusiness et de certains pays
Alors que certaines entreprises soutiennent le règlement, d'autres acteurs comme des géants de l'agrobusiness et des pays d'Asie et d'Amérique s'opposent à cette initiative, redoutant des coûts supplémentaires pour les agriculteurs, éleveurs et exploitants forestiers. L'UE, après avoir adopté des mesures ambitieuses pour le climat, semble ralentir certaines avancées pour soutenir ses entreprises face à une concurrence internationale intense.
