Alourdissement de la peine pour l'accusé du procès des viols de Mazan
Husamettin Dogan, l'unique accusé ayant fait appel de sa condamnation dans l'affaire des viols de Mazan, a vu sa peine de prison être portée à 10 ans. Cette peine est supérieure à celle prononcée en première instance, où il avait été condamné à neuf ans de réclusion criminelle.
Requis de douze ans de réclusion criminelle pour l'accusé

L'accusation avait demandé une peine de douze ans de réclusion criminelle pour Husamettin Dogan. L'avocat général Dominique Sié avait souligné que l'accusé ne voulait pas assumer ses responsabilités, qualifiant le viol de "petite mort sournoise".
Réaction à une condamnation pour viol
M. Sié s'exprime sur la condamnation de M Dogan pour viol sur Gisèle Pelicot, soulignant la gravité des faits commis. Il remet en question les affirmations de l'accusé concernant son intention lors de l'acte.
Déni de l'humanité de la victime
Selon M. Sié, les actes commis sur une personne endormie constituent du viol, car la victime n'a pas pu exprimer son consentement. Il rejette ainsi l'argument de l'accusé concernant son intention et souligne l'importance de la conscience de l'acte selon le droit en vigueur.
Critique d'une mentalité dépassée
M. Sié insiste sur le fait que le consentement ne peut pas être présumé en raison du silence de la victime, soulignant la nécessité d'une évolution des mentalités vis-à-vis de ces questions en 2025.