Procès des viols de Mazan : l'accusé maintient son appel malgré les preuves contradictoires

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Procès des viols de Mazan : le seul accusé à maintenir son appel conteste toujours

L'accusé Husamettin Dogan, face à une Gisèle Pelicot déterminée à « aller jusqu'au bout », a réitéré sa position lors de l'ouverture de son procès à Nîmes. Il a nié les accusations de viol, affirmant ne pas avoir su que la victime était inconsciente lors de l'acte.

Expertise de la personnalité de l'accusé

Plusieurs experts ont analysé la personnalité de l'ex-ouvrier de 44 ans, décrivant un homme avec une forte « dimension addictive » au sexe, mais sans altération du discernement. Malgré des difficultés personnelles et familiales signalées, l'accusé n'a pas présenté de défaut caractérisé à penser ce que l'autre peut vivre, selon un expert psychologue.

Risque de condamnation à la peine maximale

Condamné en première instance à neuf ans de prison, Husamettin Dogan risque à nouveau jusqu'à 20 ans de prison pour « viols aggravés ». Le procès devant un jury populaire et des magistrats professionnels devrait durer jusqu'à jeudi. ## Expertise psychiatrique neutre

Un psychiatre a affirmé que l'accusé avait un rapport normal avec la réalité et n'a pas relevé d'éléments abolissant son discernement lors de ses actes. L'expert a également noté que l'accusé pourrait avoir considéré la victime comme une figure paternelle.

Défense conteste l'expertise

La défense a réagi à l'expertise en affirmant que l'accusé aurait été manipulé par la victime, qui aurait abusé de sa femme pendant de nombreuses années. L'accusé, quant à lui, maintient que les agresseurs savaient que la victime était préalablement sédatée.

Forte pression sur l'accusé

Husamettin Dogan est confronté à une forte pression médiatique lors de son procès, qui attire l'attention de journalistes du monde entier. Des manifestants se sont également rassemblés devant le palais de justice pour dénoncer les violences.