Le rappeur Zola mis en examen pour séquestration et violences aggravées : retour sur l'affaire choquante

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Zola mis en examen pour séquestration et violences aggravées

Le rappeur Zola et trois autres personnes ont été mis en examen pour séquestration et violences aggravées. L'artiste aurait séquestré et violenté un jeune admirateur qui voulait le photographier chez lui dans la commune du Pin, en Seine-et-Marne, le 6 novembre.

Le procureur de la République de Meaux, Jean-Baptiste Bladier, a annoncé que Zola a été placé en détention provisoire. Les accusations portent sur plusieurs crimes, dont la séquestration, le vol, la détention d'arme non autorisée, la dégradation et les violences aggravées dans diverses circonstances.

Défense préparée et prochain débat suspendu

Zola a demandé un délai pour préparer sa défense et sera maintenu en détention provisoire pour quatre jours. Le prochain débat contradictoire est prévu pour mercredi 26 novembre, a confirmé le procureur dans un communiqué samedi matin.

Le 6 novembre, un groupe de personnes souhaitant rencontrer Zola pour prendre des photos s'est rendu à son domicile. Un homme masqué et armé est apparu, faisant fuir les fans du rappeur. Toutefois, l'un d'entre eux est resté et a été victime de violences de la part de Zola. La victime a ensuite été séquestrée dans la cave de la propriété de l'artiste. ## Des violences subies par un jeune homme de 19 ans

Le jeune homme âgé de 19 ans a été victime de violences pendant deux heures, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur d'une résidence, selon le procureur. Il a subi des coups de poing, des coups de pied, des injures et des menaces verbales. Ses vêtements ont été incendiés et il a été menacé avec une arme de poing.

Les agresseurs font référence à l'appartenance ethnique de la victime

Les agresseurs ont mentionné à plusieurs reprises l'appartenance ethnique de la victime et l'ont menacée en lui disant qu'ils ne voulaient pas "aller en prison pour un p’tit blanc comme [elle]". La victime a subi des blessures qui ont nécessité une période d'incapacité totale de travail de six jours sur le plan somatique et de trente-cinq jours sur le plan psychologique.

Les personnes arrêtées gardent le silence ou contestent les faits

Les personnes arrêtées dans le cadre de l'enquête, dont l'artiste Zola, ont gardé le silence ou contesté les faits qui leur sont reprochés malgré des preuves claires, telles que des échanges téléphoniques entre les protagonistes. Zola, célèbre pour ses albums et sa présence sur la plateforme Spotify, continue à être écouté par un large public malgré cette affaire.