Nouveau plan de soutien à la viticulture approuvé par l'Union Européenne
Un accord entre les eurodéputés et les vingt-sept états membres de l'Union Européenne a été trouvé jeudi. Ce plan prévoit une plus grande flexibilité pour l'arrachage des vignes, une augmentation des plafonds des aides pour l'adaptation des vignobles au dérèglement climatique et le développement du vin sans alcool.
Mesures pour faire face à la crise dans le secteur viticole
La Commission européenne avait annoncé ce plan en réponse aux défis rencontrés par la filière viticole tels que le dérèglement climatique, la baisse de la consommation d'alcool en Europe et les droits de douane imposés par les Etats-Unis. Pour éviter une surproduction et maintenir la stabilité du marché, l'Union européenne autorisera davantage l'arrachage des vignes et augmentera les aides pour l'adaptation des vignobles aux changements climatiques. ## Adaptation aux nouveaux modes de consommation
Pour s'adapter aux nouveaux modes de consommation, Bruxelles insiste sur le développement du vin sans alcool, avec un étiquetage harmonisé. Le terme "sans alcool" sera utilisé si la teneur en alcool ne dépasse pas 0,05% en volume. Les produits avec une teneur en alcool de 0,5% ou plus, mais avec une réduction d'au moins 30% par rapport à la même catégorie de vin avant désalcoolisation, seront étiquetés comme "à teneur réduite en alcool". L'Union européenne encourage également l'innovation, y compris les produits aromatisés à base de rosé, et souhaite soutenir davantage l'œnotourisme.
Chiffres sur la production et la consommation de vin
Avec 60% de la production mondiale, les Vingt-Sept sont les principaux acteurs de la production, consommation et exportation de vin dans le monde. Un rapport récent de l'UE prévoit une baisse annuelle de 1% de la consommation européenne de vin, passant à 19,8 litres par personne en 2035, contre une moyenne annuelle de 22,3 litres entre 2020 et 2024.
Incertitudes sur les droits de douane aux Etats-Unis
Concernant les droits de douane des Etats-Unis sur les vins et spiritueux européens, Bruxelles attend toujours des clarifications et espère obtenir une exemption.