Reconnaissance de la violence vicariante comme délit en Espagne
Le gouvernement espagnol a approuvé un avant-projet de loi visant à faire de la violence vicariante un délit à part entière. Cette forme de violence, exercée contre les femmes par un partenaire ou un ex-partenaire à travers des tiers, est désormais reconnue comme un problème grave nécessitant une réponse juridique spécifique.
Un pas important dans la lutte contre les violences faites aux femmes

En définissant la violence vicariante comme "exercée envers une femme par son partenaire ou ex-partenaire à travers une personne intermédiaire", le gouvernement espagnol cherche à combler un vide juridique longtemps dénoncé. Cette mesure vise à protéger les femmes victimes de ce type de violence et à dissuader les agresseurs en introduisant des peines spécifiques, allant de six mois à trois ans de prison, avec une circonstance aggravante de genre. ## Une nouvelle disposition pour empêcher la publication de livres controversés
Une nouvelle disposition serait mise en place pour éviter la publication de livres tels que "El odio" ("La haine"), suscitant une vive polémique et bouleversant l'Espagne par son analyse d'un double infanticide commis par un père pour se venger de son ex-partenaire en Andalousie.
La société a soutenu la victime face à la violence vicariante
Suite à la demande d'interdiction du livre par la mère des enfants, la société a exprimé son soutien à la victime, devançant ainsi la loi. La violence vicariante peut revêtir des formes extrêmes telles que l'infanticide, mais aussi des aspects plus quotidiens tels que la négligence médicale ou le manque de considération pour le bien-être de l'enfant.
L'Espagne en première ligne dans la lutte contre la violence de genre
L'Espagne, reconnue pour ses avancées dans la protection des droits des femmes, a adopté il y a deux décennies l'une des lois pionnières contre la violence de genre, montrant ainsi son engagement à lutter contre toutes les formes de violence et d'abus.