Rachida Dati et Carlos Ghosn renvoyés devant le tribunal correctionnel : un procès sous haute tension

Date de publication

Rachida Dati et Carlos Ghosn renvoyés devant le tribunal correctionnel

Les juges d’instruction parisiens ont ordonné le renvoi en correctionnelle de Rachida Dati et Carlos Ghosn pour corruption et trafic d’influence. Les deux mis en cause contestent les accusations, ce dossier étant instruit depuis 2019 et impliquant des enjeux politiques importants. Rachida Dati, figure du gouvernement Bayrou et potentielle candidate à la Mairie de Paris, est au cœur de cette affaire.

Une première audience prévue en septembre

Une première audience est prévue le 29 septembre pour fixer la date du procès, qui pourrait avoir lieu après les élections municipales de mars 2026. Rachida Dati, âgée de 59 ans, sera jugée pour plusieurs chefs d'accusation dont le recel d’abus de pouvoir et d’abus de confiance, la corruption et le trafic d’influence. Elle est soupçonnée d’avoir perçu 900 000 euros pour des prestations de conseil sans réellement travailler.

Enjeux politiques et judiciaires importants

Carlos Ghosn, quant à lui, est visé par plusieurs mandats d’arrêts internationaux et empêché de quitter le Liban. Cette affaire, qui implique des personnalités de premier plan, soulève des questions sur les liens entre politique et justice, et promet d’être l'un des procès les plus médiatisés des prochains mois. ## Rachida Dati mise en examen dans une affaire de conventions d'honoraires au Parlement européen

Les investigations révèlent que Rachida Dati a été mise en examen en juillet 2021 dans le cadre d'une affaire de conventions d'honoraires au Parlement européen. Initialement placée sous le statut de témoin assisté, elle a finalement été mise en examen malgré ses nombreux recours pour mettre fin aux poursuites.

Carlos Ghosn visé par un mandat d'arrêt international

Carlos Ghosn, âgé de 71 ans, est visé depuis avril 2023 par un mandat d'arrêt international dans une affaire d'abus de pouvoirs, d'abus de confiance, de corruption et de trafic d'influence. L'entreprise Renault s'est constituée partie civile dans ce dossier. Ghosn, qui possède les nationalités libanaise, française et brésilienne, conteste l'ensemble des accusations portées contre lui.

Un parcours judiciaire mouvementé pour Carlos Ghosn

Carlos Ghosn avait été arrêté au Japon fin 2018 pour des malversations financières présumées lorsqu'il était à la tête de Renault-Nissan. Après une fuite rocambolesque, il a trouvé refuge au Liban fin 2019.