Trêve unilatérale de trois mois des paramilitaires soudanais
Les Forces de soutien rapide (FSR) annoncent une trêve humanitaire unilatérale de trois mois au Soudan, suite au rejet par l'armée d'une proposition internationale de cessez-le-feu. Cette annonce survient après des années de conflit meurtrier entre les FSR et l'armée du général Abdel Fattah Al-Bourhane, causant des milliers de morts et des millions de déplacés.
Efforts internationaux pour mettre fin au conflit

Le conflit au Soudan, en cours depuis avril 2023, a suscité l'intervention de divers médiateurs internationaux. Récemment, une proposition de trêve a été présentée par l'émissaire du président américain pour l'Afrique, Massad Boulos, avec le soutien des Etats-Unis, des Emirats arabes unis, de l'Arabie saoudite et de l'Egypte. Malgré le rejet initial de l'armée, les paramilitaires ont décidé d'accepter cette trêve unilatérale.
Réactions divergentes face à la trêve proposée
Alors que les FSR ont salué les efforts internationaux en faveur de la trêve humanitaire, le chef de l'armée a publiquement rejeté cette proposition, la jugeant "inacceptable". Il a appelé les citoyens à rejoindre les lignes de front pour défendre le pays, accusant les médiateurs de partialité en raison de la présence des Emirats arabes unis parmi eux, pays soupçonné de soutenir les FSR. ## Refus des offres de paix par le général Al-Bourhane
La ministre d'Etat à la coopération internationale des Emirats, Reem Al-Hashimy, a réagi au rejet par le général Al-Bourhane de la proposition américaine pour le Soudan, soulignant son refus obstiné d'un cessez-le-feu et qualifiant son comportement d'obstruction.
Accusations envers les Emirats
Malgré les accusations selon lesquelles les Emirats fourniraient des armes, des hommes et du carburant aux FSR, ceux-ci nient fermement et rejettent toutes les preuves recueillies dans le cadre de rapports internationaux et d'enquêtes indépendantes.
Le général Al-Bourhane a critiqué la dernière proposition de l'émissaire américain, la qualifiant de la pire, pointant du doigt le maintien des milices armées au lieu de les désarmer. Il a également réfuté les allégations selon lesquelles les Frères musulmans contrôleraient l'armée soudanaise, qualifiant ces affirmations de simples narratifs propagés par les Emirats.
