Le refus de trêve au Soudan : l'armée soudanaise défend sa souveraineté

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Le rejet d'une proposition de trêve au Soudan

Le gouvernement soudanais, contrôlé par l'armée, a refusé une proposition internationale pour une trêve des combats

L'armée soudanaise, au pouvoir depuis avril 2023, refuse d'être exclue de la future transition politique proposée par les Etats-Unis, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l'Egypte. Ils appellent à une trêve humanitaire de trois mois, suivie d'un cessez-le-feu permanent et d'une transition de neuf mois vers un gouvernement civil. ## Le Soudan réaffirme sa souveraineté dans le processus politique

Le ministère des affaires étrangères soudanais a publié un communiqué saluant les efforts régionaux et internationaux visant à mettre fin à la guerre. Cependant, il a souligné que tout processus politique doit respecter la souveraineté de l'État et ses institutions légitimes, actuellement sous le contrôle de l'armée.

L'armée soudanaise insiste sur le droit du peuple à déterminer son gouvernement

Le peuple soudanais a le droit de décider comment il est gouverné dans le cadre d'un consensus national, sous la direction du gouvernement de transition. En mai, l'armée a mis en place un nouveau gouvernement civil pour achever la transition et stabiliser la situation dans tout le pays.

Les États-Unis imposent des sanctions à des membres de l'armée soudanaise

Les États-Unis ont récemment imposé des sanctions au ministre des finances soudanais, Gebreil Ibrahim, ainsi qu'à la brigade Al-Bara Ibn Malik, une milice islamiste alliée de l'armée. En réponse, le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM) de Gebreil Ibrahim a dénoncé ces mesures comme étant injustes et dépourvues de base juridique.