Réduction des émissions humaines lors des tempêtes de sable : recommandation de l'Anses
L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a publié un avis appelant à réduire les émissions de gaz à effet de serre pour limiter les effets des tempêtes de sable de plus en plus fréquentes.
Impact des tempêtes de sable sur la pollution atmosphérique
Les tempêtes de sable et de poussière, de plus en plus fréquentes en raison du dérèglement climatique, entraînent une augmentation des concentrations en particules dans l'air. Limiter le trafic routier et réduire les émissions industrielles est nécessaire pour protéger la santé humaine lors de ces événements, tant en France qu'aux Antilles et en Guyane.
Enjeu croissant pour la qualité de l'air
Chaque année, deux milliards de tonnes de sable et de poussière sont rejetées dans l'atmosphère, posant un enjeu croissant pour la qualité de l'air à l'échelle mondiale. Les particules issues de ces tempêtes peuvent aggraver la pollution atmosphérique existante et avoir un impact sur la santé humaine en dépassant les seuils de qualité de l'air recommandés. ## Recommandations de l'Anses pour réduire la pollution atmosphérique
L'Anses recommande aux autorités de prendre des mesures pour réduire les sources de pollution d'origine humaine, telles que le trafic routier et l'activité industrielle, afin de limiter l'exposition de la population à la pollution atmosphérique.
Selon la scientifique Claire Dulong, coordinatrice de l'expertise scientifique, agir sur les émissions dues aux activités humaines est essentiel pour réduire la concentration en particules et protéger la santé de la population.
Impacts des brumes de sable sur l'environnement
Outre les effets négatifs connus des brumes de sable, tels que la contamination par des éléments métalliques et la propagation de pathogènes, elles pourraient également favoriser la prolifération des algues sargasses et contribuer à la fonte de la neige et de la glace.
L'Anses souligne l'importance de poursuivre les recherches sur les impacts des brumes de sable sur la faune, la flore et l'environnement, et appelle à renforcer les politiques publiques visant à améliorer la qualité de l'air, dont les bénéfices sur la santé sont avérés.