Chaos au lendemain des élections en Tanzanie
Au lendemain des élections présidentielle et législatives en Tanzanie, le pays est plongé dans le chaos. L'Internet reste coupé et des manifestations violentes ont éclaté malgré le couvre-feu imposé dans la capitale économique, Dar es-Salaam.
Répression et manifestations
Samia Suluhu Hassan, candidate à la succession de l'ancien président John Magufuli, est accusée de mener une répression sévère contre ses critiques. Les jeunes hommes ont bravé l'important dispositif sécuritaire pour manifester à Dar es-Salaam, incendiant même un commissariat.
Internet coupé et tensions persistantes
L'Internet est toujours coupé et la police ainsi que l'armée ont mis en place des postes de contrôle autour de Dar es-Salaam et d'autres villes. Malgré le couvre-feu, les troubles se sont poursuivis dans la nuit, laissant planer de lourdes tensions sur le pays. ## Situation électorale tendue en Tanzanie
Le gouvernement reste silencieux sur les troubles électoraux en cours en Tanzanie. Les médias locaux, sous étroite surveillance, ne fournissent aucune information sur les élections dont les résultats sont attendus prochainement.
Accusations contre le fils de la cheffe de l'Etat
Une partie de la colère en ligne se dirige vers Abdul, fils de la présidente Tanzanienne, accusé de diriger une force informelle de sécurité. Cette force est accusée d'enlèvements et fait l'objet de critiques pour sa gestion de la sécurité électorale.
Répression et disqualifications de l'opposition
L'opposition fait face à des répressions sévères, avec des arrestations arbitraires et des exécutions extrajudiciaires dénoncées par Amnesty International. De plus, la participation de Chadema aux élections a été disqualifiée et son chef est actuellement jugé pour trahison. Un autre candidat de l'opposition a également été disqualifié pour des raisons de procédure.