Nomination de Sushila Karki comme première ministre du Népal
À 73 ans, Sushila Karki, ancienne cheffe de la Cour suprême du Népal, va être nommée à la tête d'un gouvernement provisoire pour succéder au premier ministre démissionnaire Khadga Prasad « KP » Sharma Oli.
Accord entre les parties pour la nomination et prestation de serment
Le président Ram Chandra Paudel va nommer Sushila Karki première ministre, suite à un accord entre toutes les parties. La magistrate réputée pour son indépendance devra prêter serment avant la formation d'un conseil de ministres.
Une crise meurtrière à l'origine de cette nomination
La crise, la plus meurtrière depuis l'abolition de la monarchie en 2008, a débuté après des manifestations réprimées violemment par la police. Les protestations étaient motivées par le chômage massif, la corruption et le blocage des réseaux sociaux. ## Violences et démissions au Népal
Un mouvement de jeunesse nommé « Génération Z » a semé le chaos dans la capitale Katmandou, en incendiant bâtiments publics et résidences de dirigeants politiques. Le Premier ministre a dû démissionner devant la pression de la population, lassée de la corruption et du chômage massif qui sévissent dans le pays.
Bilan des troubles
Les violences ont fait au moins 51 morts, dont des manifestants et des policiers. L'armée a repris le contrôle de la capitale, avec des soldats armés, des véhicules blindés et des chars patrouillant les rues sous couvre-feu. La population a été autorisée à sortir brièvement pour se ravitailler, tandis que les autorités nettoient les dégâts laissés par les émeutiers.
Recherche des fugitifs
Une vaste opération est en cours pour retrouver les 13 500 détenus qui se sont échappés pendant les troubles. Moins d'un millier ont été arrêtés, certains retrouvés en Inde, tandis que plus de 12 500 restent en fuite. Le président du Népal s'engage à trouver une solution rapide à la crise, tandis que des discussions animées ont lieu pour une transition radicale du gouvernement.