Report du Sommet des Amériques en République dominicaine
L'événement prévu en décembre reporté à 2026
Le sommet des Amériques, initialement prévu en République dominicaine du 1er au 6 décembre, a été reporté à l'année 2026 en raison des tensions régionales exacerbées par le déploiement militaire américain dans les Caraïbes. Cette décision a été annoncée par Saint-Domingue avec l'accord de Washington.
Raisons du report

Le gouvernement dominicain a justifié ce report par les profondes divergences compliquant le dialogue dans la région, ainsi que par les récents événements climatiques dévastateurs dans les Caraïbes, notamment l'ouragan Melissa. Aucune date précise n'a encore été fixée pour la tenue de ce sommet.
Réactions et collaboration future
Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a exprimé son soutien à ce report, assurant que les Etats-Unis travailleront avec la République dominicaine et d'autres pays de la région pour organiser un événement productif en 2026, axé sur le renforcement des partenariats et la sécurité des citoyens. Le gouvernement dominicain a précisé que cette décision a été prise en consultation avec les partenaires les plus proches, y compris les Etats-Unis, ainsi que d'autres acteurs clés de la région. ## Les dernières attaques revendiquées par le gouvernement américain
Le gouvernement américain a revendiqué 15 attaques ces dernières semaines, faisant au moins 65 morts. Washington a déployé huit navires de guerre dans les Caraïbes et des avions de chasse F-35 à Porto Rico. Un porte-avions américain, le plus gros au monde, est également en route pour la zone.
Tensions croissantes dans la région
Ce déploiement militaire américain dans les Caraïbes a créé des tensions non seulement avec le Venezuela, le principal pays visé par les opérations, mais aussi avec la Colombie de Gustavo Petro et même le Brésil. Nicolas Maduro, que les Etats-Unis considèrent comme illégitime et qui est inculpé aux Etats-Unis pour narcotrafic, accuse Washington de prendre prétexte du trafic de drogue « pour imposer un changement de régime » à Caracas et s’emparer du pétrole vénézuélien.
Risque d'embrasement en Amérique du Sud
Une intervention des Etats-Unis au Venezuela « peut enflammer l’Amérique du Sud » et ne sera pas acceptée par le Brésil, a averti pour sa part, dans un entretien à l’Agence France-Presse (AFP), le conseiller spécial du président Lula pour les affaires étrangères, Celso Amorim. Le président américain Donald Trump a reconnu avoir autorisé des opérations clandestines de la CIA sur le territoire vénézuélien et évoqué de possibles frappes terrestres visant des cibles « narcoterroristes ».
