WhatsApp et Meta sous le feu des critiques : un ex-responsable dénonce des failles de sécurité graves

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Un ex-responsable accuse WhatsApp et Meta de graves failles de sécurité

Attaullah Baig, un ancien cadre de la sécurité chez WhatsApp, a déposé une assignation devant la cour fédérale de San Francisco accusant Meta, la maison mère de WhatsApp, d'avoir violé des normes de cybersécurité. Il affirme avoir été victime de représailles après avoir alerté sa hiérarchie sur le fait que 1 500 ingénieurs avaient un accès illimité aux données des utilisateurs.

Accès non contrôlé aux données des utilisateurs

Selon M. Baig, les ingénieurs pouvaient accéder aux données des utilisateurs de manière non supervisée, leur permettant de déplacer ou de voler des informations sans laisser de trace. Malgré ses alertes répétées aux dirigeants de l'entreprise, celles-ci ont été jugées trop générales ou redondantes.

Réponse de Meta et WhatsApp

Meta a vigoureusement rejeté les accusations de M. Baig, les qualifiant de distorsion des faits. Carl Woog, vice-président de la communication chez WhatsApp, a déclaré qu'il s'agissait d'un scénario classique où un ancien employé mécontent déforme la réalité pour discréditer l'entreprise. ## Affaire de licenciement chez Meta

M Baig, un ingénieur de Meta, affirme avoir été licencié en février pour de prétendues "mauvaises performances", malgré des signalements effectués en 2021. Le ministère du travail américain a écarté cette accusation.

Accusations de blocage de mesures de sécurité

L'ingénieur affirme que Meta a bloqué la mise en œuvre de mesures de lutte contre les détournements de comptes, préférant augmenter le nombre d'utilisateurs. Environ 100 000 utilisateurs de WhatsApp seraient touchés chaque jour.

Critiques sur la protection des données et sécurité des enfants

Les pratiques de protection des données de Meta à travers ses plateformes suscitent des critiques persistantes. Des employés actuels et anciens accusent l'entreprise d'avoir supprimé des recherches sur les risques pour la sécurité des enfants dans les produits de réalité virtuelle, ce que le groupe dément.