Enquête élargie sur la détention illicite d'une clé USB par Salah Abdeslam
L'enquête sur la détention illicite d'une clé USB par Salah Abdeslam, dernier membre vivant des commandos des attentats du 13 novembre 2015, a été élargie avec trois nouvelles gardes à vue.
Salah Abdeslam, incarcéré à la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) pour sa participation aux attentats, avait été placé en garde à vue mardi dans le cadre de cette enquête ouverte en janvier 2025. Samedi, le Parquet national antiterroriste a annoncé que l'enquête avait été étendue à l'infraction d'association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d'un crime contre les personnes.
Selon le PNAT, une deuxième personne a été également placée en garde à vue mardi, dont la garde à vue a été prolongée au-delà des quatre-vingt-seize heures initiales. ## Situation judiciaire de la compagne de Salah Abdeslam
Selon une information relayée par RTL, la compagne de Salah Abdeslam, identifiée comme Maëva B par Le Parisien, est actuellement en garde à vue. Les motifs qui ont conduit à cette mesure sont le recel d'objets illicites à détenu ainsi que l'association de malfaiteurs terroriste criminelle. De plus, deux autres individus sont également en garde à vue pour les mêmes faits.
Cette garde à vue a été autorisée en vertu d'un article du code de procédure pénale permettant une prolongation exceptionnelle au-delà des quatre-vingt-seize heures, dans le cas d'un "risque sérieux de l'imminence d'une action terroriste en France ou à l'étranger" ou si "les nécessités de la coopération internationale le requièrent impérativement". Cette mesure est rarement utilisée par la justice antiterroriste et doit être autorisée par un juge des libertés et de la détention.
De plus, il a été rapporté qu'une clé USB aurait été retrouvée sur l'ordinateur de Salah Abdeslam, mais celle-ci reste introuvable malgré les recherches. Il est précisé que le détenu avait le droit d'acheter cet appareil pour "suivre des cours".
En parallèle, la France s'apprête à commémorer les dix ans des attentats du 13 novembre, lors d'une journée d'hommage aux victimes qui avait fait 130 morts à Paris et Saint-Denis.