RSF porte plainte contre CNews pour sa couverture de l'affaire de Crépol

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RSF saisit l'Arcom concernant la couverture de l'affaire de Crépol par CNews

RSF a annoncé mercredi 1er octobre saisir l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, pour « sanctionner » la chaîne CNews. Cette décision fait suite au traitement de l’affaire de Crépol, où un adolescent avait été tué en 2023.

RSF dénonce une campagne de dénigrement orchestrée par CNews

L'association a pris cette décision après avoir enquêté sur des menaces et du harcèlement envers les auteurs du livre d'enquête Une nuit en France, publié chez Grasset. Selon RSF, cette vague de harcèlement a été provoquée par une campagne de dénigrement de l'ouvrage et de ses auteurs menée par CNews, remettant en cause la tentative de l’extrême droite politique et médiatique de faire de ce drame un « francocide ».

RSF rapporte que la chaîne a critiqué l'ouvrage et ses auteurs à plusieurs reprises, dans au moins 27 émissions jusqu'au 24 mars, constituant selon l'association un « lynchage sérialisé sur une semaine ». ## RSF dénonce les attaques contre les journalistes de CNews

Le directeur général de RSF, Thibaut Bruttin, a accusé les intervenants de CNews de mettre des cibles sur le dos des journalistes, transformant ainsi la chaîne en un média de la haine. Il a appelé l’Arcom à faire respecter la loi avec plus de fermeté, rappelant les sanctions précédentes contre la chaîne.

Plainte déposée par les auteurs d’Une nuit en France

Les auteurs d’Une nuit en France, dont Jean-Michel Decugis, Pauline Guéna et Marc Leplongeon, ont déposé plainte pour menaces de mort et injures. Cette action fait suite à la mort tragique de Thomas, un lycéen de 16 ans poignardé lors d’un bal à Crépol, suscitant une polémique autour de l'insécurité dans les zones rurales.

Mise en examen pour homicide volontaire

Quatorze jeunes hommes, certains mineurs au moment des faits, ont été mis en examen pour « homicide volontaire et tentative d’homicides volontaires en bande organisée », dans le cadre de l'affaire Thomas. Tous nient avoir porté le coup mortel.