Rodrigo Paz remporte l'élection présidentielle en Bolivie : un nouvel espoir économique pour le pays

Date de publication

Media file: 01K7Z/S15ZY/SKKHD/XPR77/P6HVR/7/01K7ZS15ZYSKKHDXPR77P6HVR7.png

Rodrigo Paz élu président de Bolivie

Rodrigo Paz, candidat de centre droit en Bolivie, a remporté l'élection présidentielle en battant son rival de droite Jorge « Tuto » Quiroga lors du second tour. Agé de 58 ans, cet économiste devra faire face à une crise économique grave malgré l'absence d'une majorité parlementaire, le contraignant à former des alliances.

Un nouveau visage politique pour la Bolivie

Rodrigo Paz incarnera un changement majeur pour la Bolivie après vingt ans de gouvernements socialistes. Avec 54,6 % des voix contre 45,4 % pour son opposant, il devient le nouveau président du pays. Héritier d'une dynastie politique influente, il se présente comme un homme de consensus et de modération, rompant ainsi avec la politique menée sous l'ancien président Evo Morales.

Des défis économiques importants à relever

Le nouveau président bolivien, qui succédera à Luis Arce, s'engage dans un contexte économique difficile, marqué par une grave crise économique. La baisse des exportations de gaz et le manque d'investissements ont conduit le pays à une pénurie de devises et à des difficultés d'approvisionnement en carburants. Reste à voir comment Rodrigo Paz parviendra à relever ces défis économiques majeurs pour le pays. ## Inflation annuelle dépassant les 23 %

L'inflation annuelle en Bolivie dépasse désormais les 23 %, entraînant de longues files de véhicules attendant un réapprovisionnement en carburant.

Deux candidats prônent des politiques similaires

Les deux candidats en lice pour l'élection présidentielle en Bolivie ont proposé des politiques similaires, axées sur la réduction des dépenses publiques, notamment des subventions aux carburants, et une plus grande ouverture au secteur privé.

Un contexte politique marqué par la chute du MAS et la contestation d'Evo Morales

La campagne électorale en Bolivie a été marquée par la chute du Mouvement vers le socialisme (MAS) de l'ancien président Evo Morales et par la contestation d'Evo Morales lui-même, visé par un mandat d'arrêt.