Décès de Léon Landini, résistant des FTP-MOI
Léon Landini, le dernier résistant des Francs-tireurs et partisans de la main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI), est décédé à l'âge de 99 ans à Versailles. Sa fille, Gilda Guibert-Landini, a confirmé cette nouvelle à l'Agence France-Presse (AFP) le lundi 22 septembre.
Un membre emblématique du Pôle de renaissance communiste en France

En plus d'être membre des FTP-MOI, Léon Landini était également le président du Pôle de renaissance communiste en France (PRCF). Sa fille a souligné son rôle important dans la diversité de la Résistance et Emmanuel Macron a salué son engagement en tant que symbole de la France universelle. ## Les FTP-MOI, une branche de résistants intégrée aux FTP
Les FTP-MOI étaient un groupe de résistants d’origine étrangère, intégrés aux Forces Françaises de l’Intérieur formées par le Parti communiste français. Parmi eux, Missak Manouchian, né en Arménie, était l'un des membres les plus éminents. Il a été fusillé avec 23 autres résistants le 21 février 1944.
Léon Landini, un résistant engagé
Né en France après la fuite de son père Aristide de l'Italie fasciste, Léon Landini a participé à de nombreuses actions de sabotage et de résistance. Arrêté et torturé en juillet 1944, il a réussi à s'évader. En 2024, il a assisté à la cérémonie de panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian, portant le drapeau de son bataillon "Carmagnole et Liberté".
Un engagement politique persistent
En désaccord avec la "mutation réformiste" du Parti communiste français dans les années 1990, Léon Landini a cofondé en 2004 le PRCF. Sa fille, Gilda Guibert-Landini, affirme qu'il avait exprimé : "Je ne quitte pas mon parti, c’est mon parti qui m’a quitté". Pour elle, son père a fait le choix de rester fidèle à son idéal de jeunesse, maintenir son engagement politique.