Stephen Miran, Trump's Man at the Fed: Critics and Controversy

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La Fed annonce une baisse de ses taux

La Réserve fédérale américaine a annoncé une baisse de ses taux d’un quart de point, les situant entre 4 % et 4,25 %. Cette décision, largement anticipée par les marchés, marque la première baisse de l'année 2025. Les taux étaient précédemment compris entre 4,25 % et 4,5 %.

Contexte tendu lors de la réunion de la Fed

La réunion du comité de politique monétaire de la Fed s'est déroulée dans un contexte tendu, avec la présence d'un conseiller fraîchement nommé par Donald Trump et une gouverneure ayant failli être exclue. La démission inattendue d'une gouverneure a permis au président américain de nommer Stephen Miran à la Fed. ## Stephen Miran reste en poste malgré les critiques

Stephen Miran, à la tête du Comité des conseillers économiques de la Maison Blanche, a voté contre la décision de baisser les taux d'intérêt d'un demi-point, suscitant des réactions. Il a annoncé qu'il ne démissionnerait pas mais prendrait un congé sans solde, son mandat à la Fed devant être de courte durée. Cette décision de maintenir des liens avec la présidence a provoqué des réactions négatives de la part de l'opposition démocrate, qui accuse Miran d'appliquer les injonctions de Donald Trump à baisser les taux.

Confirmation de la nomination de Stephen Miran par le Sénat

Le Sénat, majoritairement républicain, a rapidement confirmé la nomination de Stephen Miran le 15 septembre, lui permettant de prêter serment le lendemain matin. Sa présence à la réunion de la Fed a donc pu être assurée. Cette décision a soulevé des inquiétudes quant à son objectivité et son indépendance vis-à-vis de la présidence.

Duel juridique entre Lisa Cook et Donald Trump

Lisa Cook, gouverneure nommée sous le mandat de Joe Biden, a également pu participer à la réunion de la Fed malgré des accusations de mensonges pour obtenir des prêts immobiliers. La Maison Blanche, soutenue par Donald Trump, a tenté de l'empêcher de siéger mais une cour d'appel a rejeté la requête. L'affaire pourrait être portée devant la Cour suprême, dont la majorité conservatrice a été renforcée sous la présidence de Trump.