Frappes israéliennes contre la prison d’Evin : Amnesty International dénonce des crimes de guerre

Date de publication

Relations tendues entre Israël et l'Iran

Amnesty International demande une enquête pour "crime de guerre" après les frappes israéliennes contre la prison d’Evin

Amnesty International a demandé une enquête pour "crime de guerre" après les frappes israéliennes, le 23 juin, contre la prison d’Evin à Téhéran, en Iran, durant la guerre de douze jours qui a opposé les deux pays.

Accusations contre l'armée israélienne

L'organisation affirme que les frappes israéliennes contre la prison d’Evin ont causé la mort de 79 personnes, dont des détenus, et ont blessé des dizaines de civils. Amnesty International déclare que ces attaques constituent une grave violation du droit international humanitaire et demande une enquête pour crime de guerre.

Offensive aérienne massive d'Israël

Israël avait lancé une offensive aérienne massive sur l’Iran le 13 juin, affirmant vouloir empêcher ce pays de se doter de l’arme nucléaire. L'ONG se base sur des vidéos authentifiées, des images satellite et des témoignages pour étayer ses accusations contre l'armée israélienne. ## Frappe meurtrière à la prison d'Evin en Iran

Le 23 juin, une frappe contre la prison d’Evin a fait 79 morts, dont des détenus, des membres de leurs familles ainsi que du personnel administratif, selon un bilan du pouvoir judiciaire iranien. Israël a confirmé que ses frappes avaient visé cette prison.

Des Français parmi les détenus

Parmi les détenus se trouvaient deux ressortissants français, Cécile Kohler et son compagnon, Jacques Paris, détenus en Iran depuis trois ans. Ils ont été transférés dans un autre lieu de détention après l'attaque mais n'ont pas été blessés. Ils ont été notifiés de trois chefs d'inculpation passibles de la peine de mort.

De graves accusations portées contre les détenus

Les accusations incluent « espionnage pour le Mossad », « complot pour renverser le régime » et « corruption sur terre ». Les chancelleries européennes qualifient les détenus, dont des ressortissants européens, d’« otages d’État ».