Proposition de rétablissement de la réforme des retraites par la commission des affaires sociales du Sénat
La commission des affaires sociales du Sénat a proposé de rétablir la réforme des retraites, ainsi que de geler les prestations sociales et les pensions de retraite en 2026. Cette proposition a été faite samedi, en réaction aux mesures votées récemment par l’Assemblée nationale.
Divergences au sein du Sénat sur le budget de la Sécurité sociale

Alors que l’Assemblée nationale avait suscité l'attention ces derniers jours, le Sénat est également entré en action concernant le budget de la Sécurité sociale. L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale en commission a révélé des divergences sur des sujets sensibles tels que la réforme des retraites.
Suite des débats au Parlement sur le projet de loi
Malgré ce rétablissement proposé par la commission des affaires sociales du Sénat, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale continuera son parcours au Parlement jusqu’en début décembre. Les sénateurs se pencheront prochainement sur la version modifiée par l’Assemblée nationale avant la suspension des débats. ## Les amendements adoptés devront être soumis à nouveau au vote du Sénat
Tous les amendements adoptés en commission samedi devront donc à nouveau être soumis au vote du Sénat dans son ensemble. Les divergences avec les députés s’annoncent nombreuses.
Des mesures impopulaires rétablies par les sénateurs
Samedi, les sénateurs ont proposé en commission le gel, en 2026, des prestations sociales habituellement indexées sur l’inflation. Le gel des pensions de retraite, supprimé par les députés, a également été rétabli en commission, les sénateurs choisissant de préserver les pensions de retraite inférieures à 1 400 euros.
Objectif de réduction du déficit de la Sécurité sociale
Le Sénat affirme sa volonté de réduire le déficit de la Sécurité sociale. Les travaux de la commission des affaires sociales du Sénat visent à ramener le déficit à 15,1 milliards d’euros, contre les 17,5 milliards initialement fixés par le gouvernement. Plusieurs dizaines d’amendements ont été adoptés en ce sens, laissant penser que le vote final pourrait être proche de la proposition initiale du gouvernement.
