Encore une année record pour le Royaume-Uni en matière de chaleur
Ah le Royaume-Uni, ce pays connu pour ses températures subtropicales et son ensoleillement constant... Ou pas ! En réalité, il semblerait que cette année, nos amis britanniques aient battu leur propre record de chaleur. On se demande bien ce qui se passe dans ce pays où il pleut en moyenne 156 jours par an, mais bon, on ne va pas se plaindre de voir nos voisins transpirer un peu.
Des températures de folie et des vagues de chaleur à foison

Avec une température moyenne de 16,10 °C entre juin et août, le Royaume-Uni a pu savourer pas moins de quatre vagues de chaleur. Et le clou du spectacle ? Un pic à 35,8 °C dans le Kent en juillet. Franchement, on se croirait presque dans le Sud de la France, enfin presque.
Le réchauffement climatique se fait sentir, même chez nos amis britanniques
Avec des étés de plus en plus chauds, le Royaume-Uni se réchauffe à une vitesse folle, avec environ 0,25 °C de plus par décennie. Les cinq étés les plus chauds de l'histoire du pays ont tous eu lieu après l'an 2000. Bientôt, les Anglais pourront se prélasser sur leurs plages sans craindre de perdre un orteil à cause du froid. ## Un été de chaleur record... dans un pays où les maisons fondent
Selon le Met Office, « un été aussi chaud, voire plus chaud, que celui de 2025 est désormais 70 fois plus probable qu’il ne le serait dans un climat “naturel”, sans émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine ». Autant dire que les Britanniques peuvent se préparer à faire griller leurs marshmallows sur le palier avant dans quelques siècles !
Des maisons qui ont du mal à rester au frais
Dans un pays où les logements n’ont pas été conçus pour supporter de telles températures, un tiers des Britanniques ont affirmé avoir eu du mal à maintenir leur logement au frais cet été. En même temps, qui aurait pensé qu'un sauna géant prendrait possession de chaque foyer outre-Manche ?
Pénurie d'eau en Angleterre : un phénomène national
Le Royaume-Uni, connu pour son climat océanique, avait connu entre mars et mai son printemps le plus chaud et le plus sec en plus d’un demi-siècle. Les précipitations de l’été ont été inférieures de 16 % à la moyenne saisonnière. À la mi-août, l’Agence pour l’environnement a jugé que la pénurie d’eau en Angleterre entrait dans la catégorie des phénomènes « d’importance nationale ». Mais bon, qui a besoin de se laver les mains de toute façon ?