Réclusion criminelle à perpétuité requise pour l'anesthésiste accusé de 30 empoisonnements

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Réclusion criminelle à perpétuité requise contre Frédéric Péchier

Une peine de réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de vingt-deux ans, a été requise contre l'anesthésiste Frédéric Péchier pour l'empoisonnement de 30 patients, dont 12 sont morts, entre 2008 et 2017. L'accusation le décrit comme l'un des plus grands criminels de l'histoire judiciaire française, tandis qu'il continue de clamer son innocence.

Une accusation sans concessions

L'avocate générale Christine de Curraize a qualifié les crimes reprochés à Frédéric Péchier de hautement pervers, soulignant qu'il a agi de manière sournoise et manipulatrice à travers son métier de médecin. Elle a requis la peine maximale ainsi qu'une période de sûreté de 22 ans, avec une interdiction définitive d'exercer la profession de médecin.

Elle a également souligné que le refus de reconnaître ses actes montre que l'accusé est influencé par sa famille, qui menace de le rejeter s'il est reconnu coupable. Les représentantes du ministère public insistent sur le fait que chaque cas de cette affaire est bien un empoisonnement et que tout indique que le médecin est coupable.

Un empoisonnement planifié

Les magistrates ont expliqué que Frédéric Péchier avait intentionnellement introduit des substances toxiques dans les poches de perfusion de patients, causant des problèmes cardiaques ou des hémorragies. Son objectif était de nuire à ses collègues avec lesquels il était en conflit, commettant ainsi des meurtres physiques et psychologiques. ## Des accusations grave à l'encontre de l'anesthésiste Colette Arbez

L'anesthésiste Colette Arbez a été accusée d'avoir été la cible de l'anesthésiste Frédéric Péchier à sept reprises, soit un quart des empoisonnements présumés. Suite à ces incidents, ses collègues ont remis en question ses capacités à prendre en charge les patients, la reléguant aux consultations ou aux interventions ophtalmologiques moins risquées.

Une descente aux enfers pour le docteur Arbez

Malgré cette réassignation, un patient âgé de 79 ans est décédé lors d'une opération de la cataracte, poussant le docteur Arbez à quitter définitivement la clinique. Cette série de drames a profondément affecté cette professionnelle, la poussant à mettre fin à sa carrière alors qu'elle approchait de sa fin.