Lula met en garde contre le réchauffement climatique
Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a averti lors du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement en prélude à la COP30 que "la fenêtre d'opportunité" pour agir contre le réchauffement climatique "se ferme rapidement". Il a dénoncé la désinformation et les intérêts égoïstes qui entravent les efforts pour lutter contre le dérèglement climatique.
Accélérer la transition énergétique et protéger la nature

Lula a souligné que la transition énergétique et la protection de la nature sont essentielles pour lutter contre le réchauffement climatique. Il a appelé à une planification réfléchie et équitable pour inverser la déforestation, réduire la dépendance aux combustibles fossiles et mobiliser les ressources nécessaires pour atteindre ces objectifs. Il a également mis en avant l'importance de lutter contre les intérêts égoïstes qui prévalent au détriment du bien commun à long terme.
Appel en faveur des peuples autochtones d'Amazonie
Le président brésilien a également exprimé sa solidarité envers les centaines de peuples autochtones d'Amazonie. Il a souligné le faux dilemme entre prospérité et préservation de l'environnement, et a appelé à une action mondiale pour éviter l'effondrement de leur habitat. Malgré ces déclarations, Lula est critiqué pour son soutien à l'exploration pétrolière au large de l'Amazonie. ## Accusations de mensonges autour du changement climatique
Le président chilien, Gabriel Boric, a directement mis en cause le président américain, Donald Trump, l’accusant d’avoir menti en septembre devant l’Assemblée générale des Nations unies en qualifiant le changement climatique de « plus vaste escroquerie » au monde. De son côté, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déploré que les gouvernements n’aient pas réussi à limiter la hausse moyenne des températures mondiales à 1,5 °C.
Année 2025 parmi les plus chaudes jamais enregistrées
L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a annoncé jeudi dans son rapport annuel que 2025 serait probablement la deuxième ou la troisième année la plus chaude jamais enregistrée. De janvier à août, la température moyenne du globe a été supérieure de 1,42 °C à la moyenne préindustrielle, après les chaleurs inégalées de 2023 et de 2024.
Sommet sur le climat avec une participation limitée
Seuls une trentaine de chefs d’Etats et de gouvernements participent au sommet qui se tient dans cette ville fluviale de l’Amazonie en amont de la 30e conférence sur le climat de l’ONU, la COP30. Les dirigeants de quatre des cinq économies mondiales les plus polluantes, Chine, Etats-Unis, Inde et Russie, ne sont pas présents, traduisant un contexte difficile.
