Le RN préfère siroter un verre plutôt que de crier dans un haut-parleur: la neutralité selon le parti d'extrême droite

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Le RN ne veut pas jouer aux organisateurs de soirée

Voilà une nouvelle qui risque de décevoir les fans du Rassemblement national (RN) : le parti d'extrême droite a décidé de faire l'autruche en refusant d'être aux manettes pour la manifestation Bloquons tout le 10 septembre.

Pas de crier dans un haut-parleur pour le RN

La vice-présidente du mouvement, Edwige Diaz, a expliqué que le RN n'avait pas pour vocation d'être le DJ des événements et n'enverrait aucune consigne à ses sympathisants. "Notre rôle est d'apporter des réponses, pas de crier dans un haut-parleur", a-t-elle déclaré. Pas de sono, donc, on se contentera des meetings en boucle sur Youtube.

Les adhérents du RN sont libres... de se taper l'apéro

Même s'ils sont libres de participer, la vice-présidente semble craindre les débordements dans les cortèges. On peut les imaginer : des militants du RN en gilet jaune croisant des Insoumis, ça risque de démarrer au quart de tour. Au final, le RN préfère jouer la carte de la neutralité pour éviter les prises de bec. ## Des blocs noirs, des vitrines brisées, et un ministre qui doute

Ah ça, c'est sûr que Bruno Retailleau a du pain sur la planche ! Entre les black blocs qui risquent d'envahir les rues et de casser du mobilier urbain à tout va, le ministre de l'intérieur doit se demander s'il est vraiment à la hauteur de la tâche. Imaginez un peu, des vitrines d'entreprises menacées, on ne sait plus où donner de la tête !

Le RN, parti des travailleurs... si si, on vous jure !

Et pendant ce temps-là, le RN tire à boulets rouges sur le mouvement Bloquons tout le 10 septembre. La France qui travaille, qui souffre, qui a des revendications légitimes, ne risque-t-elle pas d'être lésée ? Ah, si seulement Marine Le Pen avait été au pouvoir, on n'en serait pas là ! La preuve, les classes populaires, les classes moyennes, ceux qui bossent, les retraités, ceux qui n'en peuvent plus d'être taxés, ont un allié de poids.

Une CGT prudente face au "bordélisation" du pays

Et que dire de la CGT, hein ? Sophie Binet ne mâche pas ses mots. Les revendications sociales sont légitimes, le projet de budget du premier ministre est critiquable, mais attention, la prudence est de mise. Car derrière tout ça, il y a un risque de noyautage de l'extrême droite. En tout cas, la semaine prochaine ça va débattre sec à l'intersyndicale !