Des financements retirés pour des dispositifs jugés plus efficaces
La Convergence des psychologues en lutte dénonce le retrait de financements pour des dispositifs locaux jugés plus pertinents et efficaces que Mon soutien psy. Cette mesure conduit à une désorganisation des dispositifs anciens qui fonctionnaient de façon remarquable depuis des décennies.
Critiques envers le dispositif Mon soutien psy
Selon la Convergence des psychologues en lutte, le dispositif Mon soutien psy, lancé en 2022, est critiqué pour son inadaptation et son échec à atteindre sa cible. Les données de l'Assurance-maladie montrent que seules 4,8 consultations sur 12 sont consommées en moyenne, 75% des patients quittent le dispositif avant la huitième séance et seulement 10% sont en situation de précarité.
Des conséquences sur des dispositifs plus efficaces
En conséquence, les dispositifs locaux jugés plus pertinents et efficaces voient leur activité interrompue brutalement, car les agences régionales de santé cessent tout financement sous prétexte que Mon soutien psy est mis en œuvre. Cette situation inquiète les professionnels de la santé mentale qui alertent sur les conséquences de cette politique de financement. ## Fin des financements pour des services de psychologues spécialisés
Des psychologues spécialisés dans des domaines tels que la périnatalité, la cancérologie ou le handicap se retrouvent dans une situation critique avec l'arrêt des financements pour ces services. Des associations telles que Naître et bien-être à Saint-Etienne, qui accueillent un grand nombre de patients chaque année, sont contraintes de mettre fin à leurs activités d'ici la fin de décembre.
Des conséquences dramatiques pour les patients
Cette décision de mettre fin aux financements entraîne des "ruptures de soin dramatiques" pour les patients qui bénéficiaient de l'expertise précise de ces psychologues compétents. Selon les informations fournies par la fédération, le budget alloué à ce dispositif aurait permis la création de milliers de postes dans le secteur public, qui est déjà débordé par la demande.
Des chiffres alarmants sur l'impact de cette situation
Les chiffres révélés par l'Assurance-maladie en septembre montrent une augmentation significative du nombre de psychologues conventionnés pour ce dispositif, ainsi que du nombre de patients ayant bénéficié de consultations. Malgré ces données alarmantes, le ministère de la santé n'a pas répondu aux préoccupations soulevées par cette lettre ouverte.