Un projet touristique majeur rejeté dans le Vercors
Le préfet coordinateur du massif des Alpes a rejeté la demande d'autorisation pour le projet touristique porté par Tony Parker à Villard-de-Lans. Ce projet visait à créer une résidence hôtelière, des commerces et un pôle d'activités intérieur pour un budget de 88,5 millions d'euros.
Motif du rejet : incertitudes sur l'impact environnemental

Selon l'arrêté préfectoral, le projet a été refusé en raison de son dimensionnement "excessif" et des incertitudes sur l'impact environnemental. Les services de l'Etat estiment ne pas avoir suffisamment d'éléments pour évaluer de manière fiable les effets et les impacts environnementaux, sociaux et économiques de l'opération.
Possibilité de faire appel de la décision
Les porteurs du projet ont la possibilité de faire appel de cette décision dans un délai de deux mois. Le projet prévoyait notamment la construction de 17 597 m2 de surface de plancher, dont 8 397 m2 pour la construction de 99 suites-appartements touristiques. ## Refus d'autorisation pour un projet par le préfet
Dans un arrêté daté de lundi, le préfet a invoqué des incertitudes persistantes concernant la disponibilité et la gestion de la ressource en eau, ainsi qu'une sous-estimation des émissions de gaz à effet de serre. Il a également souligné un dimensionnement excessif en matière de ressources naturelles par rapport à l'offre actuelle.
Possibilité de faire appel ou de déposer une nouvelle demande
Suite à cette décision, le préfet a rejeté la demande d'autorisation pour le projet tel qu'il a été présenté. Il est toutefois possible de faire appel de cette décision dans un délai de deux mois, ou de déposer une nouvelle demande en proposant un projet remanié et amélioré.
Développé et modifié depuis le rachat en 2019 de la Société des remontées mécaniques de Villard-de-Lans et de Corrençon par Tony Parker via son groupe Infinity Nine, le projet rejeté a suscité un fort désaccord. En effet, sur environ 3 450 participations recueillies lors d'une consultation publique, près de 80 % des réponses étaient défavorables au projet.