Un accord imminent entre l'Iran et la France pour un échange de prisonniers

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Accord imminent pour un échange de prisonniers entre l'Iran et la France

Dans un récent développement, l'Iran a annoncé qu'un accord concernant un échange de prisonniers avec la France est sur le point d'être finalisé. Les négociations portent sur une Iranienne détenue en France pour avoir promu le terrorisme sur les médias sociaux, tandis que Téhéran retient deux citoyens français, ainsi qu'un Franco-Allemand de 19 ans.

Les pourparlers entre les deux pays ont progressé de manière significative, selon le ministre iranien des affaires étrangères, Abbas Araghtchi. Il a indiqué lors d'une récente interview télévisée que l'accord d'échange des prisonniers français en Iran était désormais proche de sa phase finale, sans fournir de détails supplémentaires.

L'échange proposé concerne Mahdieh Esfandiari, une Iranienne arrêtée en France en février pour avoir fait la promotion du terrorisme en ligne. Téhéran a maintes fois demandé sa libération, affirmant qu'elle était détenue de manière injuste. De son côté, la France a saisi la Cour internationale de justice en mai pour contester la détention de ses citoyens, qu'elle considère comme des otages d'État. ## Arrestation pour espionnage en Iran

Cécile Kohler, 40 ans, et Jacques Paris, 72 ans, ont été arrêtés le 7 mai 2022 en Iran, accusés d'espionnage pour le compte d'Israël. Leurs familles expriment leur inquiétude face à la situation de plus en plus désespérée du couple, qui fait partie d'un groupe d'une vingtaine d'Européens détenus dans le pays, dont un jeune Franco-Allemand de 19 ans, Lennart Monterlos, arrêté pendant la brève guerre entre l'Iran et Israël.

Libération d'un ressortissant français

En juin, Louis Arnaud, 35 ans, ressortissant français, a été libéré après avoir passé près de deux ans dans la prison d'Evin, près de Téhéran. Ce consultant, qui avait entamé un tour du monde en juillet 2022, avait été arrêté en septembre de la même année avec d'autres Européens. Il avait été condamné en novembre 2023 à cinq ans de prison pour propagande et atteinte à la sécurité de l'État iranien.

La République islamique est accusée d'utiliser des prisonniers étrangers comme moyen de pression lors de négociations d'État à État.