Une nourrice condamnée à deux ans et demi de prison
Le tribunal correctionnel de Nanterre a condamné, jeudi 18 décembre, une nourrice à deux ans et demi de prison ferme pour avoir empoisonné les parents d'enfants juifs dont elle avait la garde en janvier 2024. La circonstance aggravante d'antisémitisme a été écartée par le tribunal, malgré la requête du parquet.

Le président du tribunal a mis en avant la gravité des faits, qualifiant l'action de la nourrice de "trahison majeure de la confiance" accordée par les parents. La prévenue avait admis avoir versé des produits de nettoyage dans des bouteilles d'alcool, expliquant agir suite à un conflit relatif à sa rémunération pour la garde des enfants de cette famille de Levallois-Perret.
Pendant le procès, la nourrice, de nationalité algérienne, a nié ses aveux en affirmant avoir "inventé une histoire" sous la pression des policiers. ## Condamnation pour actes malveillants et propos antisémites
Une nourrice a été condamnée par le tribunal pour avoir intentionnellement contaminé des produits alimentaires avec des substances nettoyantes. Elle avait notamment avoué avoir ajouté de l'eau savonneuse dans des bouteilles de whisky et de jus de raisin. De plus, un démaquillant et un plat de pâtes avaient également été altérés.
Lors de la perquisition à son domicile, la nourrice avait justifié ses actes en déclarant qu'elle avait agi ainsi contre ses employeurs en raison de leur richesse et de leur pouvoir. Elle avait également proféré des propos antisémites, regrettant d'avoir travaillé pour une personne de confession juive.
Initialement, le parquet n'avait pas retenu la circonstance aggravante d'antisémitisme. Cependant, le juge d'instruction a finalement soutenu cette qualification, parlant d'un "antisémitisme latent".
La nourrice a reconnu avoir tenu des propos haineux et a présenté des excuses aux parents. Elle a prétendu ne pas être raciste ni antisémite. En plus de ces accusations, elle a été condamnée pour l'utilisation d'une fausse carte d'identité nationale belge. Elle écope également d'une interdiction de cinq ans du territoire français.
