Malgré la répression, les manifestants à Madagascar restent déterminés

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Tension politique à Madagascar

Le président malgache, Andry Rajoelina, dénonce une tentative de prise du pouvoir illégale

Le président malgache, Andry Rajoelina, a déclaré que le pays était confronté à une « tentative de prise du pouvoir illégale et par la force ». Cela fait suite au ralliement d'un contingent de soldats aux côtés de milliers de manifestants antigouvernementaux à Antananarivo. Le président a appelé au dialogue pour résoudre la crise et a souligné l'importance de l'unité nationale.

Des officiers de la gendarmerie reconnaissent des excès

Des officiers de la gendarmerie ont publié une vidéo reconnaissant des fautes et des excès dans leurs interventions contre les manifestants. Ils ont appelé à la fraternité entre l'armée et les gendarmes, affirmant qu'ils étaient là pour protéger la population. Les soldats malgaches ont rejoint les manifestants en appelant les forces de sécurité à refuser de tirer sur la population et en condamnant la répression policière récente. ## Manifestation à Antananarivo

La manifestation de samedi à Antananarivo a été l'une des plus importantes depuis le début de la contestation lancée par le mouvement Gen Z le 25 septembre pour protester contre les coupures d'eau et d'électricité.

Affrontements entre soldats et gendarmes

Des soldats ont affronté les gendarmes devant une caserne et sont entrés dans la ville à bord de véhicules militaires pour rejoindre les manifestants sur la place du 13-Mai. Ils ont été accueillis par des acclamations et des appels à la démission du président Andry Rajoelina.

Bilan des manifestations

Au moins 22 personnes ont été tuées et plus d'une centaine blessées depuis le début des manifestations, selon un bilan des Nations unies. Le président Rajoelina a démenti ces chiffres, estimant les pertes à 12, qu'il qualifie de "pilleurs" et de "casseurs".