Réduction de peine pour l'ex-président Jair Bolsonaro au Brésil
Le Congrès brésilien a adopté une proposition de loi visant à réduire la peine de prison de l'ancien président Jair Bolsonaro, condamné à 27 ans de réclusion pour tentative de coup d'Etat. Cette décision pourrait ramener sa durée d'incarcération à deux ans et quatre mois.
Réactions et manifestations contre la mesure

L'approbation de la réduction de peine par la Chambre des députés a suscité des critiques et des manifestations dans plusieurs grandes villes du Brésil. Dimanche, des dizaines de milliers de personnes se sont mobilisées contre cette mesure, soutenues par des artistes.
Possibilité de censure par le président actuel, Lula
Malgré ce vote favorable, le président actuel, Lula, a la possibilité de censurer le texte avant sa promulgation. Des tensions sont palpables au Brésil face à cette décision controversée du Congrès. ## Sénateur du Parti des travailleurs nie tout accord pour amnistie de Bolsonaro
Dans un contexte où les bolsonaristes tentent en vain d'obtenir une amnistie totale pour Jair Bolsonaro, le sénateur Randolfe Rodrigues a fermement nié tout accord en ce sens. Malgré l'approbation par les députés d'une proposition de réduction de peine pour certains crimes, le sénateur de gauche a qualifié cette démarche de "lamentable".
Réduction de peine pour crimes contre l'Etat de droit
La proposition de loi visant à réduire la peine de ceux condamnés pour des crimes contre l'Etat de droit, telle que modifiée par le rapporteur Espiridao Amin, pourrait bénéficier à Jair Bolsonaro et ses proches collaborateurs condamnés. Cependant, l'entrée en vigueur de cette réduction de peine pourrait être retardée si le président Luiz Inacio Lula da Silva décide de censurer le texte.
Mesure présentée comme un geste de réconciliation
Le rapporteur de la proposition de loi à la chambre basse a qualifié la mesure de "geste de réconciliation" dans un pays fortement polarisé. Malgré cela, le Parlement aura le dernier mot concernant la promulgation du texte et la possible annulation d'un éventuel veto présidentiel.
