Ancien président sud-coréen inculpé d'aide à l'ennemi
Lundi 10 novembre, l'ancien président Yoon Suk Yeol a été inculpé par le parquet sud-coréen pour avoir nui aux intérêts militaires de son pays en envoyant des drones en Corée du Nord. Les deux pays sont toujours techniquement en guerre depuis leur conflit des années 1950.
Accusations précises

Selon les enquêtes, Yoon Suk Yeol et d'autres personnes auraient conspiré pour créer des conditions favorables à une déclaration de loi martiale d'urgence, augmentant ainsi le risque d'un affrontement armé entre les deux Corées et portant atteinte aux intérêts militaires publics. Yoon Suk Yeol est également accusé d'avoir favorisé l'ennemi en général et d'abus de pouvoir.
Destitution de l'ancien président Yoon
Yoon a été destitué en avril suite à une brève imposition de la loi martiale en décembre 2024. Il avait invoqué des menaces nord-coréennes pour justifier sa décision.
Révélations de Mme Park sur des preuves compromettantes
Mme Park a déclaré que des preuves irréfutables avaient été trouvées dans une note de l'ex-chef du contre-espionnage de Yoon Suk Yeol. Le document suggère des actions destinées à créer une instabilité et provoquer une riposte inévitable de la part de Pyongyang.
Poursuites judiciaires à l'encontre de Yoon Suk Yeol
Yoon a été arrêté en janvier, destitué en avril et remplacé en juin par Lee Jae-myung. Ce dernier prône l'apaisement avec Pyongyang et Yoon Suk Yeol est actuellement au cœur d'un procès pour insurrection en lien avec son coup de force.
