Le Portugal se prépare à reconnaître l'Etat de Palestine : une décision majeure en faveur de la paix au Proche-Orient

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Le Portugal envisage la reconnaissance de l’Etat palestinien en septembre

Le gouvernement portugais prévoit de reconnaître l'Etat de Palestine lors de l'assemblée générale des Nations unies en septembre. Cette décision fait suite à des consultations avec le président et le Parlement, et tient compte de l'escalade alarmante du conflit au Proche-Orient.

Une démarche suivie par d'autres pays

En agissant ainsi, le Portugal emboîterait le pas à d'autres pays tels que le Canada, le Royaume-Uni et la France, qui ont également exprimé leur intention de reconnaître l'Etat palestinien en septembre à l'ONU. L'objectif est de prendre position face à la situation humanitaire critique et aux menaces d'annexion de territoires palestiniens par Israël.

Situation alarmante à Gaza

Cette annonce survient alors qu'un organisme international de surveillance de la faim soutenu par l'ONU a alerté sur la situation critique à Gaza, qualifiant la situation de "pire scénario de famine". La communauté internationale est ainsi de plus en plus préoccupée par la détérioration de la situation au Proche-Orient et cherche des moyens de contribuer à une résolution pacifique du conflit. ## Reconnaissance de l'Etat de Palestine par le Portugal

Le Portugal se prépare à rejoindre la liste des pays soutenant la reconnaissance de l'Etat de Palestine, aux côtés du Canada, du Royaume-Uni et de la France.

Engagement diplomatique

Jeudi dernier, le président français Emmanuel Macron a annoncé que la France reconnaîtrait officiellement un Etat de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre. Cette décision vise à créer une dynamique collective en faveur de la reconnaissance de l'Etat palestinien.

Réaction des autorités portugaises

Le président portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, a réagi à cette annonce en soulignant que le gouvernement portugais avait mené un processus de réflexion et de consultation avec ses partenaires européens et internationaux. De son côté, le ministre des affaires étrangères portugais, Paulo Rangel, a qualifié cette décision de "mûrement réfléchie" lors d'une déclaration à la chaîne publique RTP.