Championnat du monde de l'inaction : l'échec retentissant des négociations sur la pollution plastique

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Échec retentissant des négociations sur la pollution plastique

Alors là, on peut dire que c'est du beau boulot ! Les brillants esprits des 185 pays réunis à Genève pour discuter de la pollution plastique n'ont pas réussi à se mettre d'accord, une fois de plus. Bravo les gars, vous êtes vraiment des champions de la diplomatie environnementale !

Des efforts intenses pour... rien du tout !

Après dix jours de palabres intenses, les chefs de délégation ont brillamment réussi à ne rien décider du tout. Un nouveau texte de compromis présenté au milieu de la nuit comportait plus d'une centaine de points à clarifier. C'est sûr que ça aide à avancer, c'est tellement plus simple de se compliquer la vie inutilement !

Théoriquement, la séance de négociations devait s'arrêter à minuit, mais grâce à une astuce magique du président des débats, ils ont réussi à ajouter quelques heures supplémentaires de discussions stériles. Ah, qu'est-ce qu'on ferait sans les règles onusiennes pour nous sauver la mise dans ces moments critiques ?

Un projet sans limites, littéralement !

Le dernier projet proposé ne fixait aucune limite à la production de plastique. Incroyable, n'est-ce pas ? On reconnaît tout de même que les niveaux actuels de production sont "insoutenables", mais bon, on va continuer comme si de rien n'était, ça semble être la meilleure solution. C'est sûr que définir une limite aurait été beaucoup trop simple, on aime se compliquer la vie pour le plaisir. ## Un diplomate équatorien en difficulté

Le pauvre Luis Vayas Valdivieso, diplomate équatorien, a eu la délicate mission de présider des débats houleux sur un traité visant à réguler le plastique. Autant dire qu'il n'a pas été épargné par les échanges musclés entre les 185 pays impliqués. Bravo l'artiste !

Le grand cirque des négociations

Après trois longues années de discussions, il semblait bien compliqué de trouver un terrain d'entente entre les "hautement ambitieux" et les "plutôt pétroliers". Certains veulent nettoyer la planète du plastique, pendant que d'autres préfèrent regarder ailleurs tout en chatouillant leur baril de pétrole. Bref, la grande foire des contradictions.

L'urgence de lutter contre la crise plastique

Pendant que les représentants des industries pétrochimiques rôdaient dans les couloirs, les pays n'arrivaient même pas à se mettre d'accord sur la couleur du papier pour rédiger leur accord. L'ONG CIEL a d'ailleurs souligné avec un brin de sarcasme que les négociateurs avaient une technique bien à eux : proposer d'abord un texte inadmissible, puis revenir avec un texte "médiocre à prendre ou à laisser". Ah, la subtilité diplomatique !