PS toujours là pour la politesse, mais Vote de confiance « irrévocable »
Ah ! Le Parti socialiste (PS) a décidément le sens de la politesse républicaine ! Même s'ils n'ont aucune intention de voter la confiance au gouvernement de François Bayrou le 8 septembre, ils se rendront quand même à Matignon la semaine prochaine. On peut compter sur eux pour dire bonjour avant de flinguer politiquement leur hôte.
François Bayrou en mode adieu, mais le PS ne veut pas entendre ses au revoir

Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a clairement indiqué que leur vote contre la confiance au gouvernement est "irrévocable". Même si Bayrou décide de danser la gigue pour les convaincre, ça ne changera rien. Faure a même ironisé en disant qu'il attendait de François Bayrou qu'il dise simplement au revoir. Visiblement, le PS est déjà en mode adieux avant même que cela ne commence.
Le PS s'amuse avec Bayrou en tournée d'adieu
François Bayrou fait une tournée d'adieu selon le PS, multipliant les prises de parole pour dire au revoir à tout le monde. Le PS, quant à lui, reste sur sa position de vote contre la confiance, quitte à être poliment impoli en allant quand même à Matignon. Ah, la politique et ses faux-semblants, un vrai feuilleton français qu'on savoure avec du pop-corn. ## Un exercice de communication haut en couleurs
Dimanche, le chef du gouvernement se prépare à subir l'interrogatoire musclé de Darius Rochebin (LCI), Myriam Encaoua (Franceinfo), Marc Fauvelle (BFM-TV) et Sonia Mabrouk (CNews) pour une séance de torture d'une heure à Matignon. Un « exercice de pédagogie et de mise en responsabilité des partis à la veille d’une semaine d'entretiens », selon les dires de Matignon à l'Agence France-Presse. On sent déjà l'ambiance chaleureuse qui va régner !
Une réunion où les partis se bousculent au portillon
À gauche, seul le PS fait mine de s'intéresser à ce rendez-vous proposé par François Bayrou à Matignon, pendant que La France insoumise et les Ecologistes préfèrent se la couler douce. Le Rassemblement national, quant à lui, vient faire un tour pour donner sa réponse, mais n'entend pas bouger d'un iota quant à sa position. « Le premier ministre peut toujours courir pour essayer de nous faire changer d'avis, on votera quand même contre sa demande de confiance », a gentiment rappelé le vice-président Sébastien Chenu sur RTL dimanche. Ça s'annonce cordial comme rencontre...
Un budget à la sauce Moscovici
En amuse-bouche, le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, sort la carte du compromis ou de la majorité de non-censure pour élaborer un budget. Selon ses dires, la France a besoin d'un budget dans les temps, car la situation financière n'est « pas critique, mais tout de même préoccupante ». Dans ce contexte, « cela ne peut pas être le budget dont rêve la droite, ça ne peut pas être le budget dont rêve la gauche, ça ne peut pas être le budget dont rêvent les autres ». Ah, c'est sûr que ça va être le festival du compromis cette semaine !