Quatre policiers mis en examen dans le Val-d’Oise : des accusations de violences et de faux en écriture font scandale

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Quatre policiers mis en examen dans le Val-d’Oise

Quatre policiers ont été mis en examen dans le Val-d’Oise, accusés de violences sur un adolescent de 17 ans. Selon le jeune homme, il aurait été embarqué de force dans un véhicule de police après une course-poursuite à pied et aurait ensuite subi des coups. Une vidéo partagée sur les réseaux sociaux le montre assis sur un banc, blessé à l'arcade sourcilière et à la lèvre.

Des accusations de violences et de faux en écriture

Les agents sont mis en examen pour violences et faux en écriture, avec circonstances aggravantes puisque les faits ont été commis en réunion et par des personnes dépositaires de l'autorité publique. Une mesure d'interdiction d'exercer leur profession a été prise contre eux. Le procureur de Pontoise a détaillé les faits, soulignant que les infractions dont les agents sont suspectés peuvent être punies de cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.

Réactions et suites de l'affaire

Une vidéo montrant l'adolescent blessé a circulé sur les réseaux sociaux. Le médecin de l'unité médico-judiciaire de Pontoise-Gonesse a confirmé une incapacité totale de travail de trois jours pour le jeune homme. Le député Carlos Martens Bilongo a rapporté que le lycéen aurait été pris à parti par les policiers alors qu'il faisait des courses dans un magasin. ## Réaction du ministre de l'intérieur face aux accusations de violences policières

En réponse aux allégations de violences policières à l'encontre d'un citoyen à Garges-lès-Gonesse, le ministre de l'intérieur a qualifié ces accusations de "graves" sur son compte X. Il a insisté sur la nécessité pour la justice de faire toute la lumière sur cet incident, soulignant que l'exemplarité des forces de l'ordre est un principe non négociable.

Contestation des policiers mis en cause et situation à Garges-lès-Gonesse

Les policiers impliqués dans cette affaire de violences ont nié les accusations portées contre eux, selon leur avocate, Me Inès Davau. Cette dernière a exprimé son inquiétude quant à la manière dont ces fonctionnaires ont été traités dans cette affaire. Par ailleurs, Garges-lès-Gonesse a été le théâtre de violences urbaines dans la nuit de mardi à mercredi, bien qu'aucun lien direct entre ces événements ne soit établi pour le moment. Un incident où un bus de la RATP a été incendié par un groupe de personnes a également été signalé.