Trois policiers condamnés pour injures racistes lors d'une arrestation à Nice : réactions et suites de l'affaire

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Condamnation de trois policiers à Nice pour injures racistes lors d'une arrestation

Trois policiers à Nice ont été condamnés à douze mois de prison avec sursis et six mois d'interdiction d'exercer leurs fonctions pour des injures racistes lors de l'arrestation de deux trafiquants de drogue tunisiens. Deux autres policiers ont été relaxés.

Réactions et procédures en cours

Les policiers, suspendus depuis les faits, devront se soumettre à une procédure administrative interne avant toute réintégration. Le secrétaire départemental du syndicat de police Un1té s'est dit soulagé, soulignant que "il n’y a pas que les délinquants qui ont droit à une deuxième chance", selon l'avocat de l'un des policiers.

Enregistrement des insultes racistes

L'un des jeunes interpellés avait enregistré discrètement les insultes racistes, moqueries, violences et humiliations subies lors de leur arrestation le 22 juillet dans le quartier sensible des Moulins à Nice. ## Tunisien de 18 ans condamné à 18 mois de prison pour vol en réunion

L'avocat de Kada Sadouni exprime sa déception après le jugement

L'avocat de Kada Sadouni, un Tunisien de 18 ans condamné à dix-huit mois de prison pour vol en réunion, exprime sa déception après le jugement. Il pensait que le tribunal allait prendre l'affaire plus au sérieux et condamner les policiers de manière exemplaire.

Les policiers condamnés pour des violences psychologiques

Les trois policiers impliqués dans l'affaire ont été condamnés à une amende de 500 euros chacun et devront verser 1 000 euros de dommages au jeune homme, un euro symbolique à la Ligue des droits de l'Homme et à la Licra, ainsi que 800 euros de frais de justice aux parties civiles. Ils ont été reconnus coupables de violences psychologiques, mais non de violences physiques.

Relaxation des deux policiers présents à l'avant du véhicule

Les deux policiers relaxés dans cette affaire étaient présents à l'avant de la fourgonnette et ont affirmé ne pas avoir eu conscience des agissements de leurs collègues. Le tribunal a jugé que les violences psychologiques étaient avérées, mais pas les violences physiques.