Polices de Londres et Manchester sévissent contre les appels à l'« intifada »
Les polices de Londres et Manchester ont pris la décision d'arrêter les manifestants propalestiniens qui lanceraient des appels à l'« intifada » après l'attentat antisémite de la plage de Bondi en Australie. Les responsables policiers ont souligné que des actes de violence se sont produits, que le contexte a changé et que les mots ont des conséquences.
Réaction ferme des autorités britanniques

Les personnes qui scanderont des slogans comme « Mondialisons l'intifada » lors de manifestations ou afficheront des pancartes avec ce slogan seront interpellées, ont averti Mark Rowley, chef de la police de Londres, et Stephen Watson, son homologue de Manchester. Ils ont affirmé leur volonté d'agir de manière rigoureuse dans ce contexte.
La police britannique a pris cette décision suite aux déclarations du grand rabbin, Ephraim Mirvis, considérant de tels slogans comme « illégaux ». Face à une « menace croissante », les autorités ont décidé d'ajuster leur approche pour adopter une position plus stricte.
Répression politique des manifestations pro-palestiniennes
Le directeur de l'organisation Palestine Solidarity Campaign, Ben Jamal, a critiqué l'utilisation de l'attaque de Bondi pour justifier la répression politique des manifestations en faveur des droits des Palestiniens.
Renforcement des mesures de sécurité autour des lieux juifs
Suite à l'attentat sur la plage de Bondi à Sydney, la police britannique a renforcé les patrouilles et mesures de sécurité autour des synagogues, des écoles et des lieux communautaires juifs.
Coopération pour renforcer la législation sur les discours de haine
Le parquet anglais travaille en collaboration avec le gouvernement pour identifier les domaines dans lesquels la loi peut être renforcée afin de poursuivre les actes de haine et d'assurer la justice aux victimes.
