Les restrictions levées sur les contrôles au faciès à Los Angeles
La Cour suprême des Etats-Unis a décidé de lever les restrictions imposées à la police fédérale de l'immigration à Los Angeles. Cette décision a été saluée par le responsable de la politique d'expulsions, Tom Homan, qui a affirmé que l'ICE n'employait pas le profilage racial.
La cour a pris cette décision avec six voix en faveur (les juges conservateurs) contre trois, en attendant que la cour d'appel ou elle-même se prononce. Bien que la Cour suprême n'ait pas motivé sa décision, le juge conservateur Brett Kavanaugh a souligné que l'immigration illégale était répandue à Los Angeles, où les sans-papiers constituent environ 10% de la population.

Réactions contrastées face à cette décision
Suite à cette décision, le ministère de la sécurité intérieure a annoncé que l'ICE allait intensifier ses activités à Los Angeles. Cependant, le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, a critiqué cette décision, dénonçant un risque de ciblage des Latinos et de terreur raciale dans la région. Les habitants d'origine latino-américaine avaient déjà dénoncé des descentes policières musclées menées par l'ICE en juin dernier, les percevant comme des contrôles au faciès. ## Des arrestations basées sur des critères discriminatoires suspendues par une juge fédérale
En juillet, une juge fédérale a temporairement interdit les arrestations reposant sur divers critères discriminatoires tels que l'origine ethnique, la langue parlée, le métier ou le lieu où se trouve la personne.
Réaction des plaignants et perspectives judiciaires
Les plaignants, soutenus par des associations, dont Pedro Vasquez Perdomo, ont dénoncé les pratiques d'ICE et espèrent obtenir des restrictions plus durables lors du prochain passage devant la justice.
Réactions de la juge Sonia Sotomayor et de l'avocat de l'ACLU
La juge Sonia Sotomayor a critiqué ses collègues conservateurs pour avoir créé un statut de citoyen de seconde zone, tandis que l'avocat de l'ACLU a souligné la nécessité de s'opposer à ces pratiques discriminatoires.